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Sophie Motte

La deuxième conférence de Kaboul pour la paix en Afghanistan a débuté mercredi 28 février. L'objectif est de trouver une issue au conflit avec les talibans qui dure depuis plus de 17 ans.

La conférence précédente, qui s'était tenue en juin 2017, n'avait abouti à aucune mesure concrète. Cette fois-ci, le président afghan, Ashraf Ghani, a proposé d'instaurer un cessez-le-feu préalable aux négociations avec les talibans.

Cette conférence est la bienvenue dans le pays où, ces dernières semaines, la situation s'est dégradée. La succession d'attentats meurtriers revendiqués par les talibans et les djihadistes de l’État islamique a endeuillé le pays. Le président a décidé de faire un pas vers les talibans et a proposé un plan de paix global.

Des signes positifs

Il a déclaré devant les représentants de plus d'une vingtaine de pays de la région ainsi que des Etats-Unis et de l'ONU  : « Il devrait y avoir un cadre politique à la paix. Un cessez-le-feu devrait être proclamé. Les talibans devraient être reconnus comme un parti politique et un processus de renforcement de la confiance devrait être lancé. »

En 2001, les Etats-Unis de Georges W. Bush avaient envahi l'Afghanistan et délogé le régime taliban en place. Depuis le retrait des troupes américaines en 2014, les talibans multiplient les attaques contre les forces de sécurité afghanes et les forces étrangères.

Ils ont décidé, en 2016, de ne plus participer aux pourparlers pour mettre fin au conflit. Absents lors de cette conférence régionale pour la paix à Kaboul, les talibans afghans ont invité, la veille de l'ouverture de celle-ci, les Américains à venir discuter avec leurs représentants se trouvant actuellement au Qatar. Une proposition positivement perçue du côté américain.

Santé Publique France lance l'alerte : depuis le début de l'année, le nombre de malades de la rougeole explose, et une nouvelle épidémie se profile. L'Alsace pourrait, comme en 2015, être particulièrement touchée.

 

Après des années 2016 et 2017 plutôt calmes, le virus touche de nouveau la France. Au 20 février 2018, Santé Publique France (qui prend la place de l'Institut de veille sanitaire depuis 2015) avait recensé 419 cas de rougeole France, principalement en Nouvelle-Aquitaine, où un important foyer s'est déclaré fin 2017. « L’ascension rapide du nombre des cas sur les premières semaines de 2018 peut faire craindre une nouvelle épidémie d’ampleur importante », souligne la structure publique.

La maladie, qui avait quasiment disparu au début des années 2000, revient en France depuis 2008 et est devenu un souci de santé publique important. Le docteur François Undreiner, pédiatre en crèche, explique en vidéo pourquoi l'Est de la France peut être touché, mais aussi comment on peut éviter que l'épidémie ne revienne en force.

 

Il faut deux doses de vaccin pour qu'il soit pleinement efficace. En France, en 2012, près de 72 % des enfants de moins de 24 mois les avaient reçues et 90 % en avaient reçu une seule. La même année, en Alsace, 72 % des enfants de 24 mois avaient reçu les deux doses.

 

 

Texte et vidéos : Baptiste Decharme

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