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Des soupçons d'attaque chimique
L'OSDH fait état de 13 civils ayant éprouvé des difficultés à respirer à la suite d'un raid aérien mené dimanche par le régime et d'un enfant de trois ans mort asphyxié. Une attaque à l'arme chimique est suspectée dans le village rebelle de al-Shifuniyah, à l'Est de la Goutha orientale.
« Une odeur de chlore se dégage des vêtements et de la peau de la plupart des patients. Beaucoup ont des difficultés respiratoires et des irritations au niveau des yeux et de la peau », a affirmé à l'AFP un médecin sur place. Des propos corroborés par les déclarations de la Syrian American Medical Society, une ONG médicale.
La Russie, alliée de Damas, a de son côté accusé les insurgés d'avoir eu recours à des substances toxiques afin d'accuser les forces gouvernementales d'utiliser des armes chimiques contre la population civile, selon un communiqué publié dimanche par le ministère russe de la Défense.
La banlieue de Damas fait partie des zones de désescalade en vertu de l'accord signé en mai 2017 par la Russie, l'Iran et la Turquie. Mais le lancement de l’offensive du régime, il y a une dizaine de jours, et l’échec des tentatives successives pour instaurer une trêve ont conduit à un désastre humanitaire.
Aurélia Abdelbost
Au moins dix morts sont encore à déplorer lundi 26 février 2018, dans la Ghouta Orientale, à l'Est de Damas, en dépit de la trêve votée à l'ONU samedi.
« Les résolutions du Conseil de sécurité n'ont un sens que si elle sont effectivement respectées », a insisté le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres. Le cessez-le-feu voté samedi 24 février 2018 à l'ONU a été rapidement ignoré. Au moins dix civils, dont neuf membres d'une même famille, sont morts ce lundi à la suite de raids aériens menés par le régime syrien, à Douma, ville principale de la Goutha orientale, selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH).
Vladimir Poutine ordonne une « trêve humanitaire »
Le cessez-le-feu de trente jours devait pourtant s'appliquer « sans délai ». Le fief rebelle de près de 400 000 habitants fait l'objet d'une offensive meurtrière du régime, les bombardements quotidiens se sont intensifiés depuis le début du mois de février. Plus de 550 civils ont été tués en huit jours.
La Russie, qui avait déclaré que le cessez-le-feu débuterait lorsque tous les acteurs du conflit se mettraient d'accord (malgré la résolution prise samedi) a finalement ordonné, ce lundi, l'instauration d'une « trêve humanitaire » quotidienne dans la Ghouta orientale, à partir de mardi.
« Sur ordre du président russe et dans le but d'éviter les pertes parmi les civils de la Ghouta orientale, une trêve humanitaire quotidienne sera instaurée à partir du 27 février de 9 à 14 heures », a indiqué le ministre russe de la Défense, Sergueï Choïgou, cité par les agences russes. Selon le ministre, des « couloirs humanitaires » devraient être mis en place pour permettre l'évacuation des civils.
Maryline comprend pourquoi le personnel des EHPAD est en colère. Elle qui a déjà effectué des stages au sein de ces établissements entend le désarroi de ses collègues qui dénoncent le manque de personnel et parle de maltraitance à l’égard de certains résidents : « En 20 minutes, faire se lever et donner une douche à une personne atteinte de troubles cognitifs, c’est impossible. Or ces personnes là constituent l’essentiel des personnes vivant dans ces institutions. Malheureusement, j’en ai été témoin, dans ces établissements le manque d’effectif fait que le personnel n’a pas le temps et donc pas le choix. »
Maryline, qui intervient à domicile, a pour elle l'avantage du temps. D’autant plus qu’à la suite d’une formation, elle a découvert une manière bienveillante d’appréhender les personnes atteintes de troubles cognitifs : l’humanitude. Une philosophie du soin qui privilégie le lien entre les aidants et la personne malade. Cette formation, Maryline l’affirme, lui a permis de mieux comprendre la maladie mais surtout la manière dont réagissent les malades. Aujourd’hui, il lui arrive même d’aller expliquer aux personnels des structures où sont accueillis ses anciens patients de quelle manière elle s’y prenait pour les faire se lever, accepter de prendre une douche ou tout simplement prendre leurs médicaments.
Voir le dossier multimédia : « Panser la dépendance »
A la fin de l’année, Maryline atteindra l’âge fatidique pour pouvoir se présenter au concours d’aide soignante. Elle qui a toujours rêvé de devenir infirmière y songe sérieusement. Grace à son métier, elle s’est découvert une réelle passion pour la prise en charge des patients atteints de la maladie d’Alzheimer, à laquelle elle est confrontée depuis quelques années. Avec plus de 225 000 nouveaux cas par an, les auxiliaires de vie interviennent de plus en plus souvent au domicile de personnes malades. Face à Alzheimer, elles se retrouvent très vite démunies. Confrontées en première ligne aux premières pertes de mémoire, troubles des sens, difficultés de langages, fugues, agressivité… mais également à la détresse de la famille, il n’existe pas, pour leur venir en aide, de protocole de prise en charge spécifique pour ces usagers. Elles doivent en permanence s’adapter et redoubler d’ingéniosité.
Pour aller plus loin
La population française est vieillissante. Sur le marché de l’emploi, les offres concernant des postes au sein des services d’aide aux personnes dépendantes explosent. Pour autant, la demande peine à suivre. Souvent mal perçus et peu rémunérés, les services d’aide à domicile ont du mal à séduire les jeunes et les personnes en recherche d’emploi. Payés au Smic horaire et très peu augmentés au fil de leur carrière, ces hommes et ces femmes exercent pourtant un métier rude, autant sur le plan physique que psychologique.
Maryline a 53 ans. Elle est employée depuis six ans au sein du service d’Aide à domicile aux personnes âgées ou handicapées (ADPAH) du pays voironnais, un des rares services en France géré par une collectivité intercommunale. Cette année, elle s’est inscrite pour passer le diplôme d'Etat d'accompagnant éducatif et social (DEAES), pour obtenir officiellement le statut d’auxiliaire de vie. Très attachée à son métier et aux personnes chez qui elle intervient, elle nous explique son quotidien, les difficultés auxquelles elle est confrontée, et sa manière de travailler.
Par : Sophie Motte
Maryline a 53 ans et est auxiliaire de vie. Comme dans la chanson « Tout va très bien madame la Marquise », les déconvenues et les difficultés s’accumulent au cours de ses journées : le travail est éprouvant tant physiquement que psychologiquement et les usagers chez qui elle intervient ont des pathologies de plus en plus complexes auxquelles il faut parvenir à s’adapter. Malgré cela, Maryline aime son travail et lorsqu’elle se rend chez les personnes, l’unique objectif est de faire en sorte que pour eux : « Tout aille très bien ».
Par : Arthur Blanc
Le football féminin fait maintenant partie du paysage médiatique. Certaines joueuses de l'équipe de France sont désormais des figures connues du grand public. Mais pourtant, les arbitres féminines semblent avoir du mal à suivre ce mouvement. A l'heure actuelle, celles qui officient au plus haut niveau ne peuvent pas faire de leur passion un travail, alors que certains hommes sont professionnels. Une seule femme, Stéphanie Frappart, a réussi à intégrer ce milieu masculin, en deuxième division masculine.