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Se retrouver plusieurs après-midi par semaine pour rompre la solitude. C’est la recette du bien-être pour les membres de l’Association des retraités et seniors de Montagne Verte, le plus grand club senior de Strasbourg, qui organisait ses portes ouvertes ce jeudi.
Fondée en 1978, la structure accueille 112 personnes, dont la majorité vivent dans le quartier. Agés de 70 à 98 ans, les membres sont pour certains inscrits dans l’association depuis plus de vingt ans, et ont pu nouer ici de véritables amitiés. C’est le cas pour Anne, joyeuse octagénaire au rire communicatif, Annette, qui aime venir tricoter des chaussettes, ou encore Henri, qui y exerce ses talents de barman. L’Association des retraités et seniors de Montagne Verte est située 22, rue de Hangenbieten à Strasbourg (Montagne verte). Ouvert lundi et mardi de 9h à 17h, jeudi de 8h30 à 17h.
Camille Battinger & Melina Lang
"On a rarement des travaux aussi physiques", s'accordaient à dire les deux électriciens chargés d'enlever les lampadaires inutilisés de la rue Riehl. Cuej / Augustin Campos
Depuis le début de semaine, une équipe de l'Eurométropole s'affaire à enlever les quatorze lampadaires de l'un des trottoirs de la rue Riehl. L'autre côté restera éclairé. "Ils ne servent plus depuis des années puisqu'il y en de l'autre côté de la rue", explique l'un des deux électriciens chargés de les enlever. Défaire les pavés solidement encastrés les uns dans les autres, sortir les "20 mètres au moins" de cable électrique de terre, puis enlever le poteau : "C'est "très physique, c'est pas marrant", résume l'employé de la ville.
Cette mission un peu particulière leur a été confiée "car la rue était trop éclairée". "Ils auraient pu enlever un lampadaire sur deux de chaque côté, ça aurait été plus logique", note un voisin, visiblement agacé.
« Il s'appelle Hugo ! »« Je peux avoir les ciseaux ? »« Avec les marionnettes, on peut changer de personnalité ! » Les exclamations fusent, au premier étage de l'Escale, le centre social et culturel de la Robertsau-Cité de l'Ill. Ce mercredi, l'animation du dernier trimestre de l'année 2018 a commencé : elle sera centrée sur les marionnettes. Pour l'heure, celles-ci sont encore à l'état d'ébauche. Leurs concepteurs et conceptrices colorient et découpent, se concentrent et s'amusent. Rapidement, le fruit de leur imagination se concrétise, fait de papier crépon et de couleurs chatoyantes.
Ces marionnettes sont spéciales. C’est ce qu’aime faire remarquer l'animateur, surnommé Mister Zo : « Dans marionnette, on entend ‘’marre’’ car ici on se marre, et ‘’honnête’’ car ici on est honnête ! » Et il ajoute : « Tout ce qui se dit ici, ça reste entre nous. » Comprendre qu’ici, les préjugés n’ont pas droit de cité. La preuve : les enfants jouent ensemble tout naturellement. Gwen, la référente famille de l’Escale, précise : « Un enfant ne comprend pas les préjugés. Ici, on se parle malgré les différences, sans se juger. On se trouve des points communs. » Pour cette première séance pleine de découverte, les mamans d’origine tchadienne et celles d’origine maghrébine restent souvent entre elles, bien qu’elles nettoient la salle ensemble à la fin de l’activité : aller vers l’autre se fait petit à petit, et il leur reste encore neuf mercredis pour se rencontrer.
Les artistes en herbe, qui ont entre 5 à 13 ans, ne sont pas seuls à avoir le droit de prendre la parole sans contrainte : « Je m’appelle Mohammed ! – Ah, comme moi ! » Les mamans peuvent les accompagner, et elles aussi bénéficient de cette libération de la parole. Gwen, l’animatrice, décrit ces moments comme « leur appartenant exclusivement à elles et à leurs enfants : elles n’ont pas besoin de penser à autre chose pendant les deux heures de l’atelier. » La parole entre les mères et leur progéniture peut ainsi être plus complice, plus intime aussi, que ce soit en français, en arabe ou en tchadien.
Les deux heures de l’atelier passent plutôt vite. À la fin, il y a des perles un peu partout, quelques tubes de colle se sont échappés sous les tables. Mister Zo est très content : « On vous remercie d’être venus… mais faut continuer à venir ! » Gwen est heureuse elle-aussi, même si elle aimerait que les enfants aient autant d’entrain à ranger le matériel et les fournitures qu’ils en ont eu à les utiliser.
L’animatrice trouve cette activité « fédératrice, et permettant de faire quelque chose de valorisant ». Pour en découvrir les fruits, rendez-vous le 19 décembre à la tour Schwab pour le spectacle de Noël de ces marionnettes. Mamans et enfants y livreront les créations colorées et les jolies histoires mises au point au cours des dix séances hebdomadaires consacrées à cette activité.
Vincent Ballester
Depuis le 10 octobre, un atelier marionnettes est organisé chaque mercredi au 40, rue de la Doller, à la Cité de l'Ill. L'atelier est animé par l'Escale, le centre social et culturel de la Robertsau. Il a réuni une quinzaine d'enfants, avec leurs mamans.
Tous les mercredis soirs, l’association Tisseurs d’étoiles se donne rendez-vous à la Maison des Jeux de la Montagne Verte, pour jouer à des jeux de figurines.
La circulation est perturbée de la place des Comtes à l'entrée de l'A35.CUEJ/Thibaut Chéreau