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Par : Matthieu Le Meur
Sifflet dans une main, stéthoscope dans l’autre, Corentin joue à l’équilibriste. Etudiant en médecine, il continue de parcourir la France, chaque week-end, pour arbitrer des matchs de foot. Aujourd’hui en 4e année de faculté de médecine, Corentin sait qu’il ne pourra pas continuer à jouer éternellement sur deux terrains à la fois.
Par : Annika Schubert
Face aux abus sexuels au sein de l’Eglise catholique, la promesse de célibat conditionnant l’ordination d’un prêtre est régulièrement mise en cause et parfois même perçue comme la source du comportement déviant des prêtres accusés.
De nombreux témoignages de victimes d’abus sexuels de prêtres sont publics. Plus rares restent les occasions où la parole des prêtres est recueillie pour témoigner de leur vécu personnel du célibat. Jérémy Noirtin, jeune prêtre catholique, raconte son choix de vie.
Quand faut y aller, faut y aller. Les élections européennes arrivent, plus le temps de tergiverser, l’heure est aux votes. Des piles de rapports atterrissent sur le bureau des députés, ils ont quatre jours de plénière à Strasbourg devant eux. Il faut évacuer les gros dossiers, quitte à faire du forcing. La très polémique réforme du droit d’auteur numérique est passée : 1-0 pour le Parlement face aux GAFA et leurs armées de lobbyistes.
Interdiction du plastique à usage unique, réduction des émissions automobiles, fin des subventions pour les centrales à charbon, les députés sont bien verts tout à coup... feraient-ils de l’oeil à leurs électeurs ?
Le Parlement clôturera cette plénière avec une épine dans le pied. L'harmonisation des normes sociales dans le transport routier attendra, les députés de l’Est ont torpillé la procédure… et réussi à repousser le vote.
Manifestations à l’entrée du bâtiment, journalistes qui se bousculent à la sortie de l'hémicycle, on aura rarement vu tant de regards tournés vers les eurodéputés. Ultime occasion pour eux de briller, avant d’être soumis à l’épreuve des urnes.
Julia Toussaint
Une résolution dénonçant avec virulence l’immobilisme de la Commission européenne dans le dossier du Dieselgate a été adoptée jeudi 28 mars par les eurodéputés.
En 2015, le constructeur automobile allemand Volkswagen est épinglé pour avoir falsifié les taux d’émissions polluantes de certains de ses moteurs diesel. 8,5 millions de véhicules sont concernés en Europe. Dans la foulée, le Parlement européen lance une commission d’enquête pour identifier les failles des systèmes de contrôle et établir la responsabilité des institutions européennes et des Etats membres dans le scandale. Quatre ans plus tard, des milliers de véhicules circulent encore. Une situation dénoncée le 28 mars par les eurodéputés réunis en plénière à Strasbourg.
Les cinq groupes parlementaires (ALDE, EFDD, S&D, GUE, Verts) à l'origine de la résolution exhortent la Commission à être plus ferme sur les rappels de véhicules. « Qu’attend la Commission européenne ? Il s’agit de la santé de nos citoyens ! » s’emporte l’eurodéputée danoise Christel Schaldemose (S&D, sociaux démocrates). Face à la véhémence des eurodéputés, le commissaire européen à l’énergie et au climat, Miguel Arias Cañete, s’efforce de défendre les mesures mises en place par la Commission depuis le Dieselgate.
Florent Grelier, ingénieur véhicules propres pour l’ONG Transports et Environnement, reconnaît qu’il « n’est pas simple pour la Commission d’intervenir ». Il pointe surtout la responsabilité des Etats membres dans la défaillance des contrôles d’émissions. Une situation qui devrait néanmoins selon lui s’améliorer après 2020, date à laquelle les pouvoirs de la Commission européenne seront renforcés en la matière.
Pauline Dumortier