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Charlotte, Mira et Kiki, les trois nouvelles résidentes de l'Ehpad du Parc

03 octobre 2016

A l'EHPAD du Parc de Lingolsheim, un poulailler a été installé en août dernier pour inciter les patients à sortir dans le jardin. Les trois volailles viennent d'être baptisées par les résidents et les soignants.

LEGENDE

Crédit photos: Léa Picard

A peine le visiteur met-il un pied dans le jardin que quelques "cot-cot" se font entendre. A l'origine de ces bruits, Kiki, Mira et Charlotte, trois poules qui cohabitent depuis août avec les 84 résidents permanents de l'EHPAD (Etablissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes) du Parc de Lingolsheim. Une initiative des deux animatrices de l'établissement, Sofia Guth et Gaëlle Nombret, qui visait à faire davantage sortir les résidents et leurs familles dans le jardin.

Le succès a vite été au rendez-vous : les personnes âgées se sont prises d'affection pour les trois volatiles, prêtés par une collègue de Sofia Guth. Tant et si bien qu'en septembre, un vote a été organisé pour baptiser officiellement les poules.

Sofia Guth raconte comment a été choisi le nom des poules.

Sofia Guth. Crédit Photo: Léa Picard

Deux résidents ont donc parrainé les poules, comme lors d'un vrai baptême. Quant au poulailler, il a été dénommé « Le Poulac » , un mélange des mots « poulailler » et « lac », en référence au plan d'eau qui borde l'EHPAD. « Les poules sont nourries avec des restes alimentaires de cuisine, explique Sofia Guth. Beaucoup de résidents ont eu des poules dans leur vie, et retrouvent des réflexes. Par exemple, on leur demande conseil sur la fréquence de nourriture ou de nettoyage. » Les œufs sont vendus au personnel pour financer le poulailler.

L'initiative séduit : les enfants du centre socio-culturel l'Albatros et la maison de retraite de Rosheim sont déjà venus voir les gallinacés. « Nous avons aussi des oiseaux et une tortue, explique Geneviève Dreyer, directrice-adjointe de la résidence du Parc, mais les poules valorisent le jardin et surtout, apportent une vraie plus-value au bien-être des résidents. » L'EHPAD ne compte pas s'arrêter là et espère pouvoir organiser une crèche vivante à Noël avec un âne, un mouton ou une chèvre.

Léa Picard

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