Depuis la démission de Nicolas Hulot, les actions en faveur de l’environnement se sont multipliées, à Strasbourg notamment. Mais le lien de corrélation reste difficile à établir.
Y-a-t-il eu un « effet Hulot », comme on parle « d'effet de serre » ou « d'effet coupe du Monde » ? Bien loin du cliché du zadiste radical et vivant en autogestion, 4000 à 5000 personnes ont pris part samedi à Strasbourg à la marche pour le climat.
Un engouement relativement inédit selon Thibault, 23 ans, bénévole pour Alsace Nature, et militant écologiste depuis la fin du lycée : « A Strasbourg, la question du Grand Contournement Ouest a beaucoup mobilisé. » Quant à la démission de Nicolas Hulot, « elle a plus agi comme un catalyseur, car la prise de conscience écologique se développe depuis plusieurs années. », analyse-t-il.
Même constat pour Simon Baumert, co-fondateur de l’association Zéro Déchet Strasbourg : « Beaucoup de gens sont sensibles à ces questions environnementales mais l’affaire Hulot donne surtout plus de visibilité aux militants écologistes ».
Créée en 2017, la page facebook « Balance ta pub » a pourtant permis à la société civile de prendre part à ce débat écologique, en dénonçant certaines pratiques dangereuses pour l’environnement. Une action en justice a ainsi été déposée fin août contre Pizza Hut et Intermarché, qui ne respecteraient pas le « Stop Pub » dans les boîtes aux lettres strasbourgeoises.