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08/09/21
11:04

Direct : Les parties civiles attendent "un vrai moment de justice" du procès des attentats du 13-Novembre

Le dispositif judiciaire le plus important jamais mis en place en France, débute mardi 8 septembre à Paris. Pendant neuf mois, la justice va se pencher sur la série d'attentats qui a fait 130 morts et plus de 350 blessés, le 13 novembre 2015.

Ce qu'il faut savoir :

  • Le procès, qui débute mercredi 8 septembre, doit juger 20 accusés en lien avec les attentats du 13 novembre 2015 qui ont fait 130 morts à Paris et à Saint-Denis. Sur ces 20 accusés, 14 seront présents et douze encourent la réclusion criminelle à perpétuité.
  • Le verdict devrait être délivré en mai 2022. Les différentes auditions prendront plusieurs semaines et le procès devrait durer neuf mois en tout.
  • Il s'agit du plus grand dispositif judiciaire jamais organisé en France. Deux ans ont été nécessaires à l'organisation du procès et à la construction de la salle d'audience sur l'île de la Cité à Paris. 1 765 personnes se sont constituées partie civile pour 330 avocats. 141 médias ont été accrédités à l'événement.

17h40 : Invectives avec Salah Abdeslam.

Salah Abdeslam s'énerve et invective le président : « Ça fait plus de six ans que je suis traité comme un chien. Je me suis jamais plaint, pour une unique raison : parce qu'après la mort, je serai ressuscité. Vous aussi vous aurez à rendre des comptes ! ». Une partie civile lui aurait répondu : « Parce que tu es un chien ! ». Un autre : « T'avais pas qu'à faire 130 morts ! ».  Le président demande à l'accusé de s'asseoir, il s'exécute.

17h30 : Reprise de l'audience.

Une trentaine de minutes après le malaise d'un des accusés, Farid Kharkhach, l'audience reprend. Il n'est pas revenu dans le box. Ses avocats alertent sur les conditions carcérales des accusés. Leur client est, selon eux, « fragilisé » et souffrirait d'une dépression. Ils craignent une multiplication des incidents dans les mois à venir.  

17h00 : Un des accusés conteste un chef d'accusation.

Me Nogueras, l'avocat de l'accusé Mohamed Amri, a déclaré au micro de la journaliste de LCI Aurélie Sarrot que son client, « combattif », conteste le chef d'accusation de « participation à une association de malfaiteurs terroriste criminelle », pour lequel il pourrait encourir une peine de réclusion criminelle à pérpétuité. 

16h50 : Malaise d'un des accusés : suspension d'audience.

L'audience est suspendue car un des accusés, Farid Kharkhach, a fait un malaise. Il a été sorti du box.

14h30 : Vers une demande de l'aide juridictionnelle pour les parties civiles.

La majorité des avocats ont demandé à ce que leurs clients reçoivent l'aide juridictionnelle. L'État s'engage à prendre en charge la totalité ou une partie des frais liés à une procédure judiciaire. D'habitude réservée aux foyers modestes, elle est accordée sans condition de revenus pour les victimes d'actes terroristes. 

14h15 : Les avocats défilent à la barre. 

Moment fastidieux du procès, les 330 avocats des parties civiles doivent énoncer l'identité des personnes qu'ils défendent. 1 765 personnes physiques et morales vont donc être mentionnées, ce qui pourrait durer plusieurs heures. Pour rappel, 15 personnes morales se sont constituées parties civiles, notamment la ville de Saint-Denis et des associations de victimes. 

13h55 : Les propos du président en préambule de l'audience. 

« Nous commençons ce jour un procès qualifié notamment d'historique, d'hors norme, indique Jean-Louis Périès. Historique ? Car les faits que nous allons examiner sont inscrits indubitablement dans les événements nationaux et internationaux », poursuit le président. 

13h30 : Le président de la cour a demandé aux accusés de décliner leur identité.

Salah Abdeslam a d'abord déclaré : « Il n'y a pas de divinité à part Allah et Mohammed est son messager », avant d'accepter de donner son nom. Il refuse ensuite de donner le nom de ses parents qui n'ont « rien à faire ici ». Lorsque Jean-Louis Périès lui demande quelle est sa profession, il répond : « J'ai délaissé toute profession pour devenir un combattant de l'État islamique. » « J'avais intérim' », rétorque le président.

13h17 : L'audience est ouverte. 

La cour, présidée par Jean-Louis Périès et composée de sept magistrats professionnels, a fait son entrée dans la salle. Ils font prêter serment aux interprètes, venus pour aider les accusés qui ne parlent pas ou mal français.

12h56 : Le procès n'a toujours pas commencé.

L'audience devait débuter à 12h30. Salah Abdeslam a été vu dans le box des accusés en train d'échanger avec son avocate, Olivia Ronen. Il est vétu d'un polo et un masque noir sous lequel il a laissé pousser sa barbe. Ses cheveux mi-longs sont gominés et tirés vers l'arrière.

12h20 : Les avocats et les accusés commencent à entrer dans la salle d'audience. 

Le procès doit commencer à 12h30 lorsque Jean-Louis Periès, le président de la cour d'assises spécialement composée, ouvrira officiellement les débats. À 65 ans, il a près de 40 années d'expérience dans la profession en tant que juge d'instruction et président de cour d'assises.

11h30 : Les parties civiles arrivent à la cour d'assises spéciale de Paris avec leurs avocats.

Ceux qui ne souhaitent pas répondre aux questions des journalistes portent un badge avec un fil rouge. Ceux qui sont disposés à s'adresser aux médias arborent un badge avec un fil vert. Cette dernière catégorie est plus rare selon Catherine Fournier, journaliste présente sur place.

10h30 : Le public commence à entrer à l'intérieur du Palais de Justice.

La salle d'audience peut accueillir 550 personnes dont quelques journalistes tirés au sort, sur les 141 médias accrédités pour l'événement. L'accès est d'abord réservé aux parties civiles et aux professionnels autorisés. Une petite centaine de places sont réservées aux citoyens intéressés dans une salle de vidéotransmission.

10h : Salah Abdeslam arrive au Palais de Justice. 

Le principal accusé et seul survivant du commando des attentats du 13-Novembre a été amené dans le tribunal spécialement installé sur l'île de la Cité à Paris. Il avait été incarcéré dans la maison d'arrêt de Fleury-Mérogis (Essonne) après son arrestation le 18 mars 2016. Comme pour les autres accusés, le trajet par lequel il est amené au tribunal est tenu secret.

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