Avec Deux moi, le réalisateur signe un film sur une jeunesse marquée par la solitude, toujours en quête de nouvelles rencontres, à l’heure du numérique.
Dès le début de l’intrigue, on s’attend à ce que les réseaux sociaux prennent une place centrale dans l’histoire, voire que le scénario se développe autour de ce thème. On attend alors une critique au vitriol des sites de rencontre. Pourtant le scénario développé par Cédric Klapisch atténue leur importance et s’attache surtout à la personnalité des deux personnages principaux, interprétés par François Civil et Ana Girardot.
Le réalisateur ne rentre pas pleinement dans l’univers des réseaux sociaux, ce qui permet au moins d’éviter de tomber dans la caricature de jeunes ne vivant plus qu’une vie virtuelle. Cependant, le scénario ne permet pas de développer suffisamment le rôle d’internet dans cette histoire.
Des scènes trop prévisibles
Pendant deux heures, on apprend donc à connaître les deux personnages principaux. Chacun évolue de son côté. On finit par suivre deux histoires différentes, avec une dynamique bien équilibrée qui permet de passer d’un personnage à l’autre. Les protagonistes mènent leur vie à Paris, ils se croisent régulièrement sans jamais se prêter attention, jusqu’à ce qu’ils décident quand même de se parler. Mais le scénario sert mal ce moment que l’on sent arriver dès les premières minutes du film. Le passage régulier des personnages dans les même lieux casse le suspense d’une potentielle rencontre. Ce passage est servi par une scène romantique d’un film qui ne l’est pourtant pas, et imprégnée d’une musique à l’eau de rose. Si Cédric Klapisch a évité de tomber dans les clichés sur les réseaux sociaux, entre la musique et le déroulé de la scène, il a cédé à toutes les facilités pour la rencontre inévitable des deux personnages.
Cette scène n’enlève pourtant rien aux performances de François Civil et Ana Girardot qui servent parfaitement leurs personnages. L’histoire propose quelques moments plutôt drôles, d’autres plus sensibles. Même s’il ne présente aucune surprise dans son histoire, le film reste agréable à regarder, sans présenter d’intérêt particulier. Le réalisateur passe à côté de sa volonté initiale et n’arrive pas à remettre sérieusement en cause le rôle des réseaux sociaux et des sites de rencontre dans la vie sentimentale des nouvelles générations.
Aurélien Gerbeault
Euro 2005 : Antoine Rigaudeau assomme la Serbie-Monténégro (74-71)
Après une entame de compétition complètement ratée (1 victoire et 2 défaites), les hommes de Claude Bergeaud se retrouvent dos au mur. Ils sont dans l’obligation de gagner un match de barrage face à l’hôte de la compétition, la Serbie-Monténégro. Un obstacle annoncé comme insurmontable dans l'ambiance surchauffée de Novi Sad. Le jeune Tony Parker et l’expérimenté Antoine Rigaudeau réalisent le match parfait et permettent aux tricolores de l’emporter dans le money time. Les Bleus finiront troisième et glaneront la première médaille européenne du basket français depuis 1959.
Dans son nouveau film, sorti en salles ce mercredi 11 septembre, Cédric Klapisch s’attèle une nouvelle fois à retracer la vie sentimentale de jeunes adultes.
JO de Sydney en 2000 : Une finale inespérée après la victoire face à l'Australie (76-52)
Portés par les 16 points et 7 passes décisives de Laurent Sciarra, les Bleus écrasent l’Australie chez elle, en demi-finale des JO. L’équipe de France fonce alors vers sa première médaille du second millénaire. Certainement la plus surprenante tant cette équipe n’était pas attendue. En finale, les Bleus joueront à armes égales avec les USA jusqu’à quatre minutes de la fin avant de tomber de dix petits points. Plus que la victoire face aux Australiens, c’est l’ensemble du parcours qui fera entrer cette équipe dans la légende.
Cette situation, des effectifs trop faibles, un salaire qui ne prenait pas en compte les risques, la violence … La Strasbourgeoise travaille désormais au service de réanimation. La soignante cumule aussi la vie d’infirmière volontaire pour les pompiers et de syndicaliste pour Force ouvrière. Preuve que son enthousiasme est toujours aussi présent qu’il y a sept ans. « De toute façon c’est un métier passion ! », rit-elle. Dynamique, elle retrouve au service de réanimation ce qui lui plaisait lors de ses débuts aux urgences : le temps de se consacrer à ses patients.
Judith Barbe