Vous êtes ici

« Les défenseurs des droits des femmes sortent dans les rues de Tokyo. La colère monte au Japon contre des lois "obsolètes" sur le viol : un homme a été relaxé, bien qu'il ait agressé sexuellement sa fille pendant des années. »

Depuis plus de six mois, les services d'urgences font grève./ Photo Pierre Rudloff

« Deux moi », un autre film sur l'amour virtuel

11 septembre 2019

« Deux moi », un autre film sur l'amour virtuel

Dans son nouveau film, sorti en salles ce mercredi 11 septembre, Cédric Klapisch s’attèle une nouvelle fois à retracer la vie sentimentale de jeunes adultes.

C’est la sixième fois que les Japonais descendent dans la rue pour exiger une protection des victimes de viol. A l’origine de la mobilisation, la relaxe d’un homme qui avait abusé sexuellement de sa fille entre ses 13 et 19 ans. La justice a bien établi que le père avait fait usage de violence et que la victime n’était pas consentante. Mais dans la loi nippone, il revient à l’accusation de prouver qu’il y a eu usage d’une force écrasante et de menaces ne permettant aucune résistance. Une disposition inacceptable pour les manifestants : ils ont lancé une pétition en ligne, qui a recueilli plus de 47 000 signatures. 

Les articles du code pénal sur les agressions sexuelles sont vieux de 110 ans. Le 16 juin 2017, pour la première fois, certains ont été retoqués, avec notamment un prolongement de la peine de prison pour les violeurs, de trois à cinq ans. Mais l’exigence pour la victime de prouver qu’elle ne pouvait pas résister est restée.

Les protestations publiques des femmes japonaises se multiplient, comme en témoigne cette vidéo publiée par l'AFP sur Twitter :

Mickaël Duché

Cédric Klapisch, Ana Girardot et François Civil sur le tournage du film./ Photo Emmanuelle Jacobson-Roques - Ce qui me meut.

Les Japonais se mobilisent pour les victimes de viol

11 septembre 2019

Les Japonais se mobilisent pour les victimes de viol

Dans tout le pays, des manifestations ont lieu aujourd’hui. Des défenseurs des droits protestent contre la législation sur les agressions sexuelles.

Pas de « mesures supplémentaires à ce stade » pour les services d’urgence, a déclaré la porte-parole du gouvernement, Sibeth Ndaye, à la sortie du Conseil des ministres mercredi 11 septembre

Manon Eber, 28 ans, a été infirmière aux urgences pendant sept ans. Photo Emma Conquet.

« Tu ne sais plus à quoi t’attendre quand tu viens travailler »

11 septembre 2019

« Tu ne sais plus à quoi t’attendre quand tu viens travailler »

Manon a été infirmière pendant sept ans aux urgences de Strasbourg. Après de nombreuses agressions, la jeune femme vient de quitter le service.

Pages