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Par : Stefanie Ludwig

En France, les hommes ont le droit d’exercer le métier de sage-femme depuis 1982. Cependant, la profession n’attire que très peu d’entre eux et reste largement dominée par les femmes. En effet, les hommes ne représentent que 1 % des effectifs. Adrien Ehret fait partie de la petite minorité ayant décidé de se plonger dans cet univers. Mais être un homme dans ce domaine n’est pas sans contrainte. Certaines femmes et parfois même certains maris refusent d’être accompagnés par un homme. Pour cela, Adrien a cherché à donner une autre dimension à son métier, en intervenant auprès du planning familial, notamment dans l’accompagnement des adolescentes.

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Contrairement à une idée communément admise, la fonction d’une ou d’un sage-femme ne se limite pas à l’accompagnement de la femme pendant sa grossesse et son accouchement. Le ou la sage-femme accompagne ses patientes aux différents stades de leur vie – de l’adolescence, où naissent les questions de contraception, jusqu’à un âge avancé. La femme et sa santé – physique et psychique – est au centre de ce métier. A l’égal d’un gynécologue, un ou une sage-femme a le droit d’effectuer des petites interventions chirurgicales. Quelques sage-femmes s’engagent en matière d’éducation sexuelle dans les écoles.
Le ou la sage-femme intervient également lors de grossesses non-désirées. Il ou elle soutient sa patiente et peux effectuer un avortement si souhaité. En France, une femme a le droit de décider si elle veut garder l’enfant ou pas. Dans beaucoup d’autres pays, la femme n’a pas ce droit. Ce sont souvent les institutions étatiques, religieuses ou familiales qui décident pour elle. Dans le podcast suivant, Adrien Ehret partage son point de vue sur le sujet.

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