03 octobre 2019
Démolir les logements sociaux les plus vétustes de la Canardière est l’une des grandes lignes du projet de renouvellement urbain de la Meinau. Les premiers concernés, ceux qui vivent entre ces murs condamnés ou ceux qui les font vivre, témoignent de leurs craintes et de leurs attentes quant à un relogement aux contours incertains.
Murielle Filipi réside dans un trois pièces au 12 rue Eugène Imbs. Relogée en 2014 du fait de la démolition de son domicile, elle doit à nouveau plier bagage. /Photo Marine Godelier
Dileck Yildiz tient l'unique bar PMU de la Canardière. Ce commerce, elle l'a créé il y a deux ans. Elle ne sait pas ce qu'il va devenir. /Photo Aurélien Gerbeault
A 66 ans, Gabrielle Runge a vu l'évolution de la tour au 25 rue Schulmeister, où elle habite depuis 1983. Elle regrette un délaissement et un manque d'information. /Photo Marine Godelier
Aurélien Gerbeault et Marine Godelier