Vous êtes ici
Pharmacies, entre les médecins et les vaccins

19 février 2021

Pharmacies, entre les médecins et les vaccins

La nouvelle étape de vaccination nationale à l’Astrazeneca vient tout juste de commencer et la phase d’enregistrement des praticiens volontaires auprès des officines de leur choix s’est terminée mercredi ...

“On est les derniers espoirs alsaciens”, s’enorgueillit l’entraîneur du SC Schiltigheim, Stéphane Crucet. Après l’élimination du Racing club de Strasbourg en Coupe de France, le club amateur (National 2) fait effectivement office de dernier espoir de l’Alsace. Mais cette saison, rien ne se passe comme prévu et la préparation a été bien différente. “On a repris la saison le 6 juillet, ce qui est tard pour un club amateur. La préparation était, dès l’entame, tronquée.” Ces mots, Stéphane Crucet les exprime avec du recul. Il est conscient de la chance qu’il a eu de pouvoir continuer à s’entraîner avec ses joueurs car certains étaient soumis à un contrat fédéral. Ce n’était pas le cas de tous les clubs amateurs. 

Pierrick Rakotoharisoa, surnommé “Rako” par ses coéquipiers, fait partie des joueurs qui bénéficiaient d’un contrat fédéral. Cette année, le milieu de terrain, formé au Havre, a dû faire une croix sur ce contrat. Lui préfère parler de “concession” pour aider son club à maintenir la tête hors de l’eau à cause de la crise sanitaire. Ce changement de statut lui a coûté les premiers mois de compétitions et il n’a pu faire son retour que pour deux petits matchs avant l’arrêt du championnat en octobre. “Mentalement, c’est différent parce qu’on s’arrête, puis on rejoue, puis on s’arrête à nouveau”, confie-t-il. Malgré tout, la Coupe de France a la même saveur selon Pierrick Rakotoharisoa. “Quand on voit la joie de clubs amateurs se hisser progressivement aux tours suivants, on ne peut que se rendre compte de la magie de cette compétition.” Des mots que l’entraîneur du club tempère car la Coupe de France apparaît cette année comme un “sursis”. “Quand le championnat s’est arrêté, on attendait qu’une seule chose, c’était la Coupe. La disputer a égayé notre saison.”

Le championnat de National 2 va reprendre

Si Schiltigheim s’impose ce dimanche face à Sedan, les Alsaciens pourraient retrouver un club professionnel au prochain tour. Mais le contexte rendrait certainement la tâche encore plus complexe qu’à l’accoutumée, même si “Rako” ne partage pas le même avis : “Un match, c’est 90 minutes, et quand on est sur le terrain, on ne pense pas aux entraînements qu’on a pu faire avant ou pas.” 

Les joueurs du SC Schiltigheim ont reçu une motivation supplémentaire avant ce match de Coupe de France car la Fédération française de football a annoncé la reprise du championnat de National 2 le 13 mars. D’ici là, les joueurs alsaciens comptent bien se défaire de Sedan ce dimanche pour continuer de rêver. 

Valentin Naturel

Ce livre, vous l’avez financé sur Ulule. Pourquoi avez-vous choisi cela ?

M.W. : C’est en 2017 que j’ai découvert Ulule et le financement participatif. Je l’utilise pour la prévente de mes livres. Les gens peuvent m’aider à constituer une cagnotte que j’envoie ensuite à mon imprimeur. C’est vraiment ce qui me permet d’être indépendante.

Et ça marche bien ?

M.W. : Oui. C’est ma cinquième ou sixième campagne, je ne sais même plus. Et à chaque fois, j’obtiens 100% du financement et même plus. J’ai une communauté qui me suit depuis plusieurs années et qui réclame la suite de la collection. Ça me fait plaisir.

Qu’est-ce qui les attirent vers vos livres ?

M.W. : Peut-être mes histoires et l’originalité de mes illustrations. J’essaie de me réinventer aussi, de me réapproprier certains contes et légendes. J’essaie d’apporter ma petite touche. J’aime beaucoup les animaux et j’aime beaucoup les mélanger avec des végétaux. Par exemple je vais mettre un renard avec pleins de champignons ou une licorne avec des cristaux. Ça fait rêver, c’est magique.

Avez-vous déjà un prochain projet ?

M.W. : Je suis encore en train de boucler Le Grimoire des Fées qui va sortir en avril ou en mai. Mais oui, j’ai déjà envie de commencer un autre livre et de retourner dans cette bulle magique. Le Grimoire des Fées m’ouvre aussi des portes vers des sorcières ou des sirènes, mais je n’en dirai pas plus. J’espère pouvoir voyager pour cela, évidemment. Mais sinon, je peux aussi rester dans notre beau pays. J’ai assez de matière pour imaginer.

Maike Daub

Qu’est-ce que c’est la "cryptozoologie" ?

Maryline Weyl : C’est l’étude des animaux inconnus et cachés, comme le monstre de loch Ness, le Yéti ou le Kraken. En tant que cryptozoologue, je vais à la rencontre de ces créatures dans mes voyages. Et c’est vrai que, avec le recul, on ne sait pas si ces créatures existent ou pas, c’est comme les fantômes ou Dieu, finalement.

Pour vos livres, vous êtes donc devenue cryptozoologue ?

M.W. : C’est ça. À l’époque, j’ai travaillé avec un éditeur qui a commandé un livre sur les dragons. Il fallait écrire une petite introduction et donc j’ai imaginé un personnage de cryptozoologue. Après, lors des conventions, je venais costumée en aventurière, un peu comme Indiana Jones. Je trouvais ça amusant.

En quoi le personnage est différent de vous ?

M.W. : C’est plus un concept, mais on est quand même assez proches. Je voyage dans le monde entier et je m’intéresse aux légendes des différents pays que je visite. Je suis déjà allée un peu partout, ça serait plus facile de dire ou je n’ai pas encore été ! Malheureusement, on est un peu puni en ce moment. Mais voyager, c’est ma grande passion et ça m’inspire énormément.

Pour le nouveau livre Le Grimoire des Fées vous avez fait comment ?

M.W. : On était tous confinés quand j’ai commencé à écrire ce livre et ça m’a beaucoup inspirée. Comme on était bloqué, j’ai dû puiser dans mon imagination. D’habitude, j’emmène les lecteurs dans mes voyages, mais pour les fées, on est resté à la maison. On va les découvrir autour de nous, parce que je suis sûre qu'il y a des fées dans nos tiroirs, dans nos placards, dans la cabane du jardin.

Athlétisme : les clubs s'essoufflent

19 février 2021

Athlétisme : les clubs s'essoufflent

Cette saison, la fédération d’athlétisme du Grand Est a enregistré une baisse record de licenciés. Une situation dramatique causée par les mesures sanitaires et qui pèse sur les budgets des clubs.

"Je me demande combien de temps encore on va tenir avant que tout s’effondre." Albert Koffler, président du club de Lingolsheim et du comité départemental d’athlétisme du Bas-Rhin et il y a de quoi être inquiet. Cette saison, les clubs du Grand Est ont enregistré environ 6000 inscriptions en moins, une baisse de 24% de licenciés par rapport à l’année dernière. "C’est historique, mais on est loin d’être le sport le plus touché par la crise", tente de tempérer Jean-Pierre Deloy, président de la fédération d’athlétisme du Grand Est.

Plus aucun intérêt

Si toutes les catégories d’âge sont concernées, "c’est surtout les seniors qui sont partis vu que les entraînements après 18h ne sont plus possibles à cause du couvre-feu", explique Nadine Renaudot, secrétaire du secteur athlétisme à l’ASPTT de Strasbourg. Les clubs tentent quand même de maintenir les entraînements en organisant des séances le week-end, même si cette solution est loin de convenir à tout le monde. Pour Nadine, l’annulation des compétitions a porté le coup fatal : "Aujourd’hui, il n’y plus aucun intérêt pour les pratiquants de prendre une licence." 

Albert Koffler ne comprend pas le maintien de certaines mesures sanitaires pour l’athlétisme. "C’est scandaleux. On nous empêche d’organiser des compétitions d’un sport sans contact en plein air alors que dans le même temps les magasins restent ouverts." Le président du club de Lingolsheim ne cache pas son inquiétude, "beaucoup de clubs vont subir une perte importante de budget". Une amputation qui risque de sérieusement limiter les capacités des clubs pour les années à venir. Au niveau de la fédération régionale, Jean-Pierre Deloy estime les pertes à 200 000 euros. "Le risque, c’est de devoir se séparer de certains salariés de la fédération." 

Sauver les meubles

Face à cette situation inédite, Nadine Renaudot se veut rassurante : "Les licenciés reviendront l’année prochaine quand la crise sera passée." Moins optimiste, Albert Koffler pense que plus le temps passe, plus les gens s’éloignent de l’athlétisme. "Ça va être compliqué de récupérer ces licenciés partis." Pour relancer la pratique, la fédération régionale réfléchit à créer de nouvelles compétitions à l’image de cet ultra trail à travers le Grand Est. L’objectif : convaincre les anciens licenciés de revenir et attirer de nouveaux pratiquants.  

Eiman Cazé

Pages