Quentin Griebel et Valentin Naturel
Si la majorité des commerçants se situent dans le Vieux-Cronenbourg, certains font le choix de s'implanter dans le nord du quartier. © Justine Maurel
Destructions, rénovations, constructions : depuis 1914, le visage du Vieux-Cronenbourg a beaucoup changé. Images d’archives et photos récentes permettent de remonter dans le temps et de comparer le passé avec le présent.
Habitants, associations et commerçants tentent de redynamiser le Vieux-Cronenbourg. Des initiatives pleines de volonté aux résultats balbutiants.
Douze aires de jeux sont à disposition des enfants du quartier, équitablement distribuées entre le Vieux-Cronenbourg et la Cité nucléaire. Ces lieux de loisirs, accessibles à tous, sont implantés au milieu des immeubles, au bord des routes ou à proximité des écoles. Prises d'assaut par les plus jeunes à la sortie des classes, le mercredi et le week-end, elles sont aussi des points de rendez-vous pour d'autres publics. Les ados s'approprient jeux sur ressort et tobbogans, les jeunes filles discutent sur les balançoires, les adultes se détendent sur les bancs en fumant une cigarette ou en buvant une bière.
Holtzheim prend le relais
Le site ferme en 1996. Pour des questions d'hygiène et d'odeur, de nouveaux abattoirs ouvrent à Holtzheim, à une vingtaine de kilomètres de Strasbourg. À Cronenbourg, la démolition des abattoirs débute en 1997 et laisse place au géant suédois Ikea. S'achève alors une époque où "Cronenbourg était réservé aux gens qui travaillaient avec les abattoirs", comme se rappelle Claude Vix, dont le père a ouvert en 1969 le premier restaurant À l'Abattoir.