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Le réalisateur Mahmoud Massad plaide pour que le cinéma jordanien soit mieux financé. © Marine Fersing

Pour certaines Syriennes, l’arrivée en Jordanie est l’occasion de se défaire des coutumes. Aïcha, les cheveux cachés par un voile rose qui contraste avec son abaya noire, en est l’exemple. Mariée de force à 18 ans, elle ne voulait pas que ses filles vivent la même expérience à leur arrivée en Jordanie. « J’étais contre mais mon mari voulait qu’elles se marient. La première s’est mariée à 15 ans, la seconde à 14 ans, raconte Aïcha. Pour la plus jeune, ça ne se passe pas bien. Avec mon mari on la soutient et on lui dit qu’elle peut divorcer. » Elle assure que son mari « regrette désormais » d’avoir marié ses filles si jeunes.

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Eman a été mariée à 16 ans. © Manon Boudsocq

Mariées par leurs familles alors qu’elles étaient adolescentes, les réfugiées syriennes se retrouvent confrontées à un cycle de violence où seules les associations les soutiennent. Mais en raison des guerres récentes, l’aide internationale est à « un niveau historiquement bas ».

« Dune », « Indiana Jones »... Le cinéma jordanien pas prophète en son pays

25 mai 2024

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La Jordanie attire les productions internationales. Les cinéastes locaux, eux, peinent à y trouver leur compte.

En Jordanie, le sacré est omniprésent. Dans l'intimité ou à la mosquée, les cinq prières rythment le quotidien des musulmans. Si l'islam est la religion officielle du royaume, qui compte 92 % de sunnites, le roi Abdallah II est le protecteur des lieux saint – chrétiens et musulmans – de Jérusalem. Il doit donc garantir la liberté des différents cultes.

Aïcha a obtenu son certicifat de réfugiée en juin 2014, cinq mois après son arrivée en Jordanie. © Manon Boudsocq

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