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Bénévolement vôtre

La Croix Rouge

La Croix Rouge a été fondée le 25 mai 1864. Son siège social est situé à Paris. A l’échelle nationale, l’association dénombre plus de 59 000 bénévoles et 18 000 salariés, qui mettent en place 66 000 postes de secours par an.

Dans le Bas-Rhin, l’association compte un millier de bénévoles. Parmi eux, 200 sont dédiés à la mise en place de postes de secours. Les autres sont affectés à l’action sociale ou à des tâches administratives. Ils sont répartis dans 19 unités locales, dont 9 assurant des missions de secourisme.

Son chiffre d’activités s’élève à environ 1,3 million d’euros par an.

A 30 ans, Loïc Wendling affiche déjà 13 ans d’engagement dans l’association. Il occupe la fonction de directeur territorial de l’urgence et du secours depuis 2013.

Comment évolue le nombre de bénévoles ?

Il est en stagnation. On en gagne autant qu’on en perd. Même s’il y a un suivi difficile puisque ceux qui viennent une fois par an sont tout de même comptés comme bénévoles. Après, dans le secteur de l’urgence et du secourisme, ils sont plus investis. Ils sont obligés de faire un certain nombre de postes par an, de se recycler, de faire des entraînements, des exercices.

La Croix Blanche

La fédération de la Croix Blanche a été fondée en 1892. Son siège social est situé à Torcy, en Seine-et-Marne (77). Le comité du Bas-Rhin a été créé en 1934. Au niveau national, la Croix Blanche compte près de 4 000 bénévoles actifs à la fin de l’année 2016.

Dans le département, ils sont 230 bénévoles, dont 40 pour l’association de Strasbourg, répartis en 14 unités locales.

La Croix Blanche de Strasbourg réalise entre 500 et 600 interventions par an. Au 1er décembre 2017, l’association locale a déployé 142 dispositifs de secours.

Son budget est compris entre 55 et 60 000 €.

Michèle Rivera est présidente de la Croix Blanche du Bas-Rhin depuis 1984. Elle est également à la tête de l’antenne locale de Strasbourg depuis 1976.

Est-ce difficile de recruter des bénévoles ?

J’ai des adhérents qui sont dans l’association depuis 25 ans. Le turnover est peu important à Strasbourg. Par contre, dans nos petites associations, on a du mal à recruter. Toutes n’ont pas d’équipe pédagogique, et il leur faut faire appel à des formateurs extérieurs. C’est vrai qu’au départ, quand on m’a filé le bébé, on était 825 adhérents et à l’heure actuelle, sur le département, on est 230, ça s’étiole.

La Protection civile

La Protection civile a été fondée en 1965. Elle est issue des groupes de défense créés pendant la Seconde Guerre mondiale. En France, 32 000 bénévoles sont implantés dans 500 antennes locales.

En 1973, l’association départementale du Bas-Rhin est créée. Elle n’assure alors que la formation aux premiers secours. Pour avoir une équipe opérationnelle sur le territoire, il faut attendre 1994.

Les 300 bénévoles du Bas-Rhin sont répartis dans 9 unités territoriales. Il n’y a qu’un salarié et 12 volontaires en service civique.

En 2017, l’ensemble des activités de l’association ont mobilisé les bénévoles pendant 47 000 heures, au niveau local.

La Protection civile s’autofinance à 97%, par les formations et par la mise en place de postes de sécurité sur des événements. Son chiffre total d’activités pour 2016 s’élevait à 310 000 €.

Yves François est président de l’association départementale de Protection civile du Bas-Rhin depuis 2006. Outre ses missions administratives, il intervient toujours sur le terrain.

Quelles sont les exigences de l’association envers les bénévoles ?

Pour s’investir dans l’association, il faut être disponible au minimum 100 heures par an. Ce qui n’est pas énorme : cela représente huit heures par mois. S’ils ne disposent pas de ce temps, ils peuvent s’investir comme réserviste et intervenir uniquement en cas d’événement majeur. Ensuite, concernant les compétences, il n’y a aucune exigence particulière. Sur l’ensemble des bénévoles, une trentaine seulement ont des capacités paramédicales. Les formations au secours se font en interne.

Arthur BLANC et Romane VIALLON

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