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Jean-Jacques Dumas est bénévole à la Croix Blanche depuis sept ans. Crédit : Auberie PERREAUT
Jean-Jacques Dumas a dédié une grande partie de sa vie au secourisme. Après une vingtaine d’années en tant que soldat du feu volontaire, il s’est finalement engagé au sein de la Croix Blanche dont il est devenu l’un des principaux cadres opérationnels.
A 53 ans, Jean-Jacques Dumas est rôdé en ce qui concerne le secourisme. De son service militaire sur un bateau à son emploi dans une grande surface, il a toujours manié les extincteurs. Son brevet national de secourisme en poche, il concrétise ce parcours en 1987 en devenant sapeur-pompier volontaire (SPV) à Mundolsheim. Il quitte l’Alsace pour Tours où il effectuera toute sa carrière parmi les soldats du feu, toujours en tant que volontaire. A son retour sur ses terres en 2007, il décide de s’éloigner des casernes. Une cousine lui parle d’une association de secouristes tenue par une connaissance : Michèle Rivera. L’idée de la Croix Blanche fait son chemin et Jean-Jacques Dumas franchit le pas en janvier 2010.
En plus de l’association, son travail de technicien d’atelier lui prend beaucoup de temps. Habituellement, « si on fait un poste par week-end, c’est beau ». Jean-Jacques Dumas en fait plus. Ce célibataire sans enfant ne compte pas ses heures pour la Croix Blanche. « Ce n’est pas non plus une activité épuisante », nuance le bénévole.
A la Croix Blanche, son expérience de pompier a fait la différence. « J’ai déjà vu plus dur : des personnes brûlées, des matières cérébrales par terre, des pendus… » Maintenant, il parvient à tenir et à relativiser ce genre de visions.
Même s’il a pris ses distances, il n’a pas totalement quitté le monde des pompiers. Jean-Jacques Dumas continue de côtoyer les soldats du feu sur le terrain à l’occasion de postes de secours… Le bénévole s’est forgé un regard critique sur ses anciens collègues, notamment leur sentiment de supériorité à l’égard des associations de secouristes. « Toutes les personnes qui travaillent sur de l’humain ont un égo surdimensionné. Il se trouve que les pompiers excellent dans ce domaine. » Il n’a pas l’habitude de garder sa langue dans la poche... Voir coopération et Concurrence
Au bout de deux ans à la Croix Blanche, Jean-Jacques Dumas est devenu cadre opérationnel. Là encore, « l’ancienneté en tant que SPV a aidé ». Il a les compétences requises pour assurer le rôle de chef sur des postes de secours de toute taille. La prise de responsabilité n’était pas son objectif premier. Mais « ça s’est présenté, donc j’ai saisi l’opportunité ». Quoi qu’il en soit, gravir d’autres échelons n’est pour l’instant pas d’actualité. Mais tant que son corps le lui permettra, il continuera à s’investir.
Arthur BLANC
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