08 février 2013
Prêts aux PME et financements de grands projets : la Banque européenne d’investissement (BEI) est là pour appuyer les politiques de l’Union, comme l’a rappelé jeudi le Parlement européen.
Elle transforme quelques millions du budget européen en plusieurs milliards de financements de projets. La Banque européenne d’investissement (BEI) est un instrument indispensable pour atteindre les objectifs de croissance et d’emploi de la stratégie 2020.
La ligne de TGV Est européenne, la rénovation de 84 écoles grecques, la construction de la plus grande centrale solaire d’Afrique du Nord… autant de projets qui n’existeraient pas sans elle. L’Union européenne a de belles ambitions, mais son budget est trop faible pour les réaliser.
Grâce à des instruments financiers innovants, tels que les nouveaux project bonds (prêts obligataires), la BEI peut lever des fonds sur les marchés financiers à partir d’un toute petit apport du budget européen.
La véritable « Banque de l’Union »
Les dix milliards d’euros que viennent de lui accorder ses actionnaires, les 27 états membres, vont ainsi lui permettre de lever 60 milliards d’euros de financements d’ici à 2015 pour les mettre au service des politiques de l’Union : prêts aux PME innovantes, production d’énergies propres, construction d’infrastructures dans les régions périphériques, aides au développement dans les pays frontaliers…
Si le recours à des instruments financiers toujours plus sophistiqués lui permet de lever des ressources financières plus importantes, cela ne doit pas pour autant lui faire perdre la confiance des investisseurs ont rappelé les députés européens. Il lui faut à tout prix conserver son triple A, malgré les difficultés budgétaires de ses 27 actionnaires.
C'est à cette condition qu'elle pourra, selon l'expression du Parlement, jouer le rôle de « Banque de l’Union », en coopération avec la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD). Elle palliera ainsi le manque de ressources propres de l’Union européenne.
Gaëlle Henry
La BEI en 2011, c’est…
Source : Rapport d’activité 2011.