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Coincé entre l’autoroute A4, le site du Marché Gare et le magasin Ikea, un petit quartier détonne. S’y tient une trentaine de maisons, imposantes, aux allures bourgeoises. Au 7 rue de Kuttolsheim, derrière un petit portail noir, se dresse une bâtisse à la façade bleu azur, vieillie par le temps.
"C’est ton fils ? Je ne l’aurais pas reconnu !", lance Monique Grall à sa voisine Noëlle Meiss. A la sortie de l’ascenseur, ce bref échange d’amabilité fait partie du quotidien des deux vieilles dames depuis 1969. Au 4 rue Lavoisier dans la Cité nucléaire, ils sont quatre locataires au long cours, installés depuis un demi-siècle.
Les activités manquent et il faut souvent sortir du quartier pour occuper son temps libre. Si les clubs, l’association Les Disciples et le centre social et culturel proposent une offre sportive et musicale variée, celle-ci reste incomplète. Les riverains s’organisent aussi pour tuer l’ennui.
Classée “Quartier prioritaire de la ville ”, la Cité nucléaire fait depuis quinze ans l’objet de réhabilitations successives. Les autorités cherchent à améliorer les conditions de vie des résidents et l’attractivité du quartier. Une transformation profonde mais incomplète.
Héloïse Décarre et Lucas Jacque
Héloïse Décarre et Lucas Jacque