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Le décès d'un adolescent chinois le mercredi 29 janvier, laissé seul chez lui après la mise en quarantaine de ses proches, a suscité une vague d'émotion dans le pays.
Après trois ans d'enquête, les juges ont décidé, lundi 3 février, de mettre le groupe pharmaceutique en examen pour ne pas avoir suffisamment communiqué sur les dangers liés à son médicament.
Depuis l'annonce de sa mort le mercredi 29 janvier, le nom de Yan Cheng fait le tour des réseaux sociaux chinois. Le jeune homme handicapé de 17 ans a été retrouvé sans vie chez lui, dans un village rural de Hubei, la province au coeur de l'épicentre de l'épidémie de coronavirus 2019-nCov.
Une semaine plus tôt, son père et son frère avaient été placés en quarantaine car soupçonnés d’être porteurs du virus. Atteint d’une paralysie cérébrale, l’adolescent livré à lui-même n'a pas pu subvenir seul à ses besoins primaires.
Sur la plateforme de microblog Weibo, équivalent de Twitter et Facebook, son père confiné avait lancé un appel à l'aide : « Il est déjà chez lui seul depuis six jours, avait-il écrit. Je crains que mon enfant ne meure bientôt…» Des responsables locaux du parti communiste chinois (PCC) auraient rendu visite au garçon, mais ne l'auraient nourri que deux fois entre vendredi et mardi.
Le chef local du PCC ainsi que le maire, qui ont « manqué à leurs responsabilités » selon les autorités locales, ont été démis de leurs fonctions. Une enquête a été lancée pour déterminer les causes du décès, qui scandalise le pays.