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En mars dernier, ils ont agrandi leur espace de vente directe. L’ancienne cabane de 20 m² a cédé sa place à une nouvelle boutique de 60 m². À l’intérieur, Zoé, la vingtaine, évolue entre les rayons un sac de randonnée sur le dos. “Avec mon copain, on a quasiment arrêté d’aller au supermarché pour acheter des légumes”, confie-t-elle, en soulignant la bonne qualité des produits. “Ils sont moins chers que dans des enseignes comme Naturalia”.
D’après Laetitia, le bio est “un point central” pour des clients “toujours plus exigeants” quant à la qualité et l’origine des produits. “On sait d’où vient ce qu’on mange”, affirme une habituée originaire de la Robertsau, avec de quoi faire une fondue de poireaux dans son panier.
Dans le quartier de Strasbourg le plus fourni en jardins familiaux, Céline et Ednalva perpétuent la tradition de faire pousser leurs légumes.
À la Robertsau, le patrimoine maraîcher subsiste grâce à deux exploitations: Le Jardin de Marthe et celle de Jean-Pierre Andrès.
Classée réserve naturelle l'an dernier, la forêt de la Robertsau a encore du chemin à faire pour redevenir l'écosystème qu'elle a été. L'Eurométropole entend réinonder la zone afin de préserver son caractère alluvial.
Les travaux de canalisation du Rhin menés aux XIXe et XXe siècle ont en effet isolé du fleuve certains bras, les privant de leur apport hydrique naturel. Actuellement, la forêt de la Robertsau ne dispose plus que d’une seule entrée d’eau provenant du canal. Mais l’Eurométropole pilote une étude de faisabilité pour la réalisation de nouveaux ouvrages de prises d’eau sur le Rhin. L’injection d’un débit suffisant permettrait de reconnecter les différents cours entre eux. Le but est ensuite similaire à celui du projet LIFE+ opéré sur l’île du Rohrschollen entre 2010 et 2015. L’aménagement d’une prise d’eau et le creusement d’un chenal avaient permis de rétablir un régime de crues basé sur le rythme hydrologique du Rhin. Six à huit fois par an, la vanne s’ouvre et garantit en moyenne cinquante jours de submersion.
Pierre Tryleski dans son cabinet avec derrière lui la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen. ©Pierre-Mickaël Carniel