C'est la dernière tendance sur les réseaux sociaux : la « neknomination ». Derrière cette expression se cache une réalité crue, à savoir la consommation rapide d'alcool devant une caméra. Après l'avoir partagée sur le web, les internautes invitent plusieurs amis à faire de même.
Né en Australie, le phénomène a largement dépassé les frontières. Plus de 25 000 personnes ont "liké" la page Facebook dédiée.
Un jeu à boire dangereux qui a fait cinq morts depuis le début de l'année. Dernier exemple en date: un Britannique de 20 ans qui a succombé après avoir bu deux pintes de gin, la semaine dernière, indique le "Mirror".
Suite à la médiatisation, les adeptes de la « neknomination » préfèrent se prémunir contre les risques de poursuites. Sur la page officielle française sur Facebook, on demande explicitement « des vidéos de personnes majeures ingurgitant une quantité d'alcool ne nuisant pas à la santé, pour des raisons de préservation de la page ».
A Bordeaux, un internaute a repris le concept pour en faire quelque chose de plus constructif. Julien Vinson s'est mis à donner à manger à des SDF et publier les vidéos du don en ligne. Il a déjà trouvé un nom pour son initiative : Smartnomination.
Philipp Reichert