Établissements scolaires bloqués, manifestations et accrochages avec la police marquent les premières heures de mobilisation contre les réformes de l'enseignement.
Avant l'aube, des lycées et des universités ont été bloqués par les étudiants à Toulouse, Nantes, Rennes, Lille, Marseille et en région parisienne.
Des manifestants et des journalistes rapportent que certains de ces bloquages ont été dégagés par les forces de l'ordre, notamment à Nantes et à Lille tandis qu'ils ont tenu bon à l'Université de Rennes 2 et au Mirail à Toulouse.
Coucou c'est re-nous.
Le #Mirail entièrement bloqué depuis 7h ce matin. La situation est excellente.
Suite de la journée:
-10h30 AG au grand amphi
-12h banquet
-14h manif au métro Jean Jaurès#BarricadesGame #IciCestLeMirail #NiqueVinci #blocus #PlanEtudiant #Toulouse pic.twitter.com/WnYXesKxIa— Nothing Toulouse (@nothing_2loose) 1 février 2018
Dans d'autres villes, les manifestations matinales se sont élancées peu après 10h, comme à Clermont-Ferrand et à Lyon, rapporte le site Rebellyon.
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La situation a en revanche largement dégénéré autour d'un autre blocage d'établissement au lycée Vilgenis à Massy, dans l'Essonne. Le média alternatif Blocus Infos rapporte l'interpellation d'au moins un lycéen, tandis que d'autres élèves rapportent l'utilisation de gaz lacrymogènes et de l'héritier du flashball, le LBD-40, par la police.
douille recupérés, blessés gazés #NonALaSelection pic.twitter.com/SgMQ6IdpYw
— kala$h (@shaakabrah) 1 février 2018
Pierre-Olivier Chaput