Une étude révèle qu’un candidat dont le nom a une consonance maghrébine a 25% moins de chance d’être embauché qu’une personne avec un nom d’origine européenne. Le gouvernement a dévoilé, jeudi 6 février, le nom de sept entreprises françaises soupçonnées de discrimination à l’embauche.
La fiction devient réalité
« Tout le monde vit sa passion différemment, c’est ça la magie ! témoigne Boris, le plus geek de ces Potterheads. Pour le milieu des fans que j’ai côtoyé, ça peut être un échappatoire. Certains sont seuls, y trouvent un refuge ou un moyen de communiquer sur un intérêt commun. » Les interprétations et objets de collection se partagent sur les réseaux sociaux, des amitiés se créent lors des événements.
Pourquoi transposer cette fiction dans le réel ? « Le manque ! », répond Marine dans sa boutique. Dans l’attente de livres, de films, la frustration se fait sentir et les fans de la première heure écrivent à leur façon, la suite de l’histoire.
Mariella Hutt et Thémïs Laporte
Portrait chinois de Potterheads :
« Entrer complètement dans cet univers »
Nés moldus - comprendre sans pouvoirs magiques - les fans tentent d'instiller une dose de fantastique dans le monde bien tangible des humains. Mélissa, étudiante en communication de 24 ans grimée en professeur de voyance, analyse : « J. K. Rowling a réussi à créer un monde très particulier, comme l’avait fait Tolkien avant elle. Les lecteurs ont envie d’en savoir plus, on peut entrer complètement dans cet univers. »
Enfin, pas tout à fait. « J’aimerais vraiment aller à Poudlard mais bon… Je sais que c’est impossible », sourit Syl, lycéenne. L’envie d’expérimenter cette magie, « dans laquelle on ne peut pas vivre au quotidien » la pousse à faire du loisir solitaire qu’est la lecture une activité sociale. « S’il y a un événement Harry Potter, je sais que je vais aimer, c’est bon ! J’y vais direct. »
En plein débat sur la bioéthique, rencontre avec Nicolas Bauer, 24 ans et juriste anti-avortement, anti-PMA et anti-euthanasie.