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La Géorgie a un corps amputé. En 2008, elle perd deux de ses régions dans une guerre-éclair face à la Russie. Le long de ces nouvelles "frontières" que les Géorgiens voient toujours comme des entailles 15 ans après, le calme est fragile. La guerre en Ukraine a ravivé la plaie et les douleurs fantômes.

Pierre BAZIN, Gigi DIGMELASHVILI, Delphine SCHILTZ

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A la frontière avec l’Ossétie du Sud, Otari, producteur de pommes et habitant du village d’Ergneti, voit tous les jours les barbelés de la ligne d’occupation, qui l’empêchent de retourner là où il a grandi. 

© Pierre Bazin

Nunuka, assise au milieu, entourée de ses amies, rêve de retourner en Ossétie du Sud dans le village qu'elle a dû fuir en 2008, quand les Russes sont arrivés. "C'est la Géorgie, mais on est des étrangers ici. On n'est pas vraiment chez nous." 

© Pierre Bazin

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