A Sotchi, les meilleurs athlètes du monde luttent pour les médailles d'or. Evidemment, il ne s'agit pas vraiment du coût de ce trophée, mais de l'honneur d'avoir gagné. Mais combien vaut une médaille d'or ?(Photo : Andy Miah)
Selon le quotidien allemand Frankfurter Allgemeine Zeitung, si l'on produisait les médailles en or pur, chacune coûterait plus de 20 000 euros. Il y a environ 1 300 médailles au total, soit plus de 400 médailles d'or. Le Comité international olympique devrait donc dépenser plus de 8 millions juste pour les médailles !
Tout ce qui brille n'est pas or
C'est pourquoi la vérité est assez décevante : la seule partie en or de la récompense, c'est l'alliage. Selon le CIO, une médaille doit contenir au moins 6 grammes d'or. Ce n'est qu'1 % de la médaille, le reste étant en argent.
Leur valeur réelle mise à part, les médailles d'or gardent une valeur symbolique pour les collectionneurs, en fonction de l'athlète et de la discipline. Récemment, un collectionneur a déboursé plus de 100 000 dollars pour acquérir la médaille d'or de Jesse Owens, gagnée aux JO de Berlin, en 1936.
Des bélugas anti-terroristes
A Sotchi, le vol de médailles inquiète bien moins que le terrorisme. D'après le quotiden russe Troud, repris par Courrier International, ce sont des bélugas qui protègent le port olympique contre d'éventuelles attaques, une information non confirmée par les autorités.
La marine militaire aurait dressé ces mammifères marins de la famille des dauphins pour les avertir en cas d'attaque sous-marine. Il s'agit d'assurer la sécurité des 12 000 touristes logés à bord des quatre bateaux-hôtels amarrés dans le port olympique.
"Tournicotis sur la demi-lune"
C'est une première dans le monde du snowboard... oups pardon, du « surf des neiges ». Mardi dernier sur France 3, le présentateur Patrick Montel a tapé du poing sur la table : « grabber son cork, driver son truc, je n'y comprends rien ». Il a donc obligé Mathieu Crépel et Christian Choupin à bannir tout anglicisme pour commenter la finale de half-pipe, enfin, de « demi-lune ».
Sur Slate.fr, Thibault Prévost propose donc un petit lexique francophone du sport en vue des JO d'été à Rio. Rafael Nadal effectuera donc un enchaînement « part (de gâteau)-coup passant validé à l’œil de l’aigle pour faire le bris dans la cinquième manche ».
En golf, on pourra voir « Tigre Bois et les autres rois du balancé, collés de près par leurs chariots de supermarchés, les mains serrées sur l’accroche, taquiner la balle blanche collée au T ». A défaut d'être compréhensible, ce nouveau lexique pourrait bien rallier un nouveau public, plus friand de one-man-show que de sport télévisé.
Starbucks VS MacCafé
Sur la chaîne américaine NBC, les commentateurs sportifs ont la forme. Pour les motiver, la seule télé américaine à retransmettre les JO d'hiver s'est offert les services clandestins d'un Starbucks privé.
Selon le Wall Street Journal, repris par le Huffington Post, quinze serveurs russes distribuent du café gratuit 24h/24 aux 2 500 salariés de la chaîne présents à Sotchi. Un privilège rare, quand leurs confrères doivent se contenter du café du Mac Do, sponsor officiel des Jeux.
Marion Bastit & Philipp Reichert