Mark Zuckerberg, lors de la conférence de présentation de la nouvelle interface Facebook. Crédit photo: techcrunch.com/Josh Constine
« Moins de fouillis! » C'est le mot d'ordre que Facebook voulait diffuser en présentant jeudi sa nouvelle interface, dans son QG de Menlo Park en Californie.
Josh Constine, du site américain TechCrunch, a reçu la nouvelle interface, et propose un test en vidéo. Selon lui, « le changement le plus important concerne les flux par type de support (photos, vidéos, textes...) ». Parmi eux, il préfère les photos, « qui apparaissent plus larges ». Il confie pour finir: «Au final, Facebook me parait déjà plus addictif (...) Le changement d'interface ne sert qu'à nous faire passer plus de temps, pour nous montrer plus de pub. »
Un autre rédacteur du même site, Drew Olanoff, remarque pour sa part: « Les publicités n'ont pas été évoquées, alors que c'est là que se trouve le plus de fatras. Ils sera intéressant de voir comment elles évoluent dans ce nouveau design». Il remarque aussi que «c'est la fin de l'approche tout ordinateur de l'affichage, pour se recentrer vers le mobile».
Leur confrère de Gizmodo US, lui, est conquis, même s'il reconnait que « la dernière rénovation n'est qu'une nouvelle façon d'injecter de l'information dans notre cerveau (...) Visuellement, c'est à coup sûr un progrès. Facebook a fait du bon travail en se débarrassant des boutons, et autres ascenseurs. Ce qui reste, c'est ce qui importe. Et ce qui importe est bien plus élégant, c'est un quasi jumeau de la version mobile. Toute la clareté sans la gêne. »
Il faut attendre le troisième article sur le sujet (après celui où on vous propose d'avoir la nouvelle interface plus tôt), pour qu'ils réalisent: « Au départ, la rénovation doit permettre à Facebook de gagner plus d'argent, BEAUCOUP plus d'argent (...) Quand ils parlent d'une "publicité attirante", à quoi pensent-ils? Une pub attirante, parce qu'elle est tellement grande qu'elle est inratable?»
Le correspondant de 20minutes.fr remarque de son côté: « Si les changements incessants ne sont pas toujours populaires auprès des utilisateurs, ces derniers obtiennent ici un contrôle demandé depuis longtemps. Et par la même occasion, Facebook espère inverser la baisse d'activité, notamment constatée chez les ados, et peut surtout davantage mettre en avant les publicités grâce au nouveau design. »
Le Wall Street Journal, fidèle à lui-même, se penche plus volontiers sur les implications boursières du nouveau design. « Le changement arrive alors que Facebook doit faire face à la concurrence d'applications sur les appareils mobiles qui entraînent l'internaute loin du réseau social géant. (...) La valeur boursière de Facebook est monté de 4,1% après l'annonce, mais reste 25% en dessous de sa valeur d'introduction (...). »
Yves Common