Le procès en appel des huit hommes qui comparaissent dans le cadre du meurtre de la policière municipale, Aurélie Fouquet, s’est ouvert mardi 27 février devant la cour d’assises de Paris.
Rédoine Faïd, à l'ouverture de son procès devant la cour d'assises de Paris, ce mardi. Photo AFP
La jeune femme de 26 ans avait été exécutée par un commando d’hommes armés à Villiers-sur-Marne (Val-de-Marne), le matin du 20 mai 2010, à la suite d’une tentative avortée de braquage d’un fourgon blindé, suivi d’une course-poursuite infernale avec la police. Lors du premier procès des peines de un à trente ans avaient été prononcées à l’encontre des huit inculpés, mais aucun élément décisif sur le déroulement du drame n’avait vraiment pu être apporté.
Parmi ces huit hommes, Redoine Faïd. Cet homme de 45 ans, plusieurs fois condamné pour attaque à main armée, n’est pas poursuivi pour meurtre dans cette affaire. Non-présent parmi les membres du commando le 20 mai 2010, il comparaît pour association de malfaiteurs en bande organisée et est considéré par l’accusation comme la figure centrale de ce braquage.
Perçu comme le cerveau du commando, l’organisateur en chef, il avait écopé de 18 ans de réclusion lors du premier jugement. Un procès au cours duquel son frère l’avait décrit comme « sain d'esprit, sensible, sportif et curieux de tout ». Pourtant, l’homme n’en était pas à sa première condamnation, ni sa dernière. Retour sur l’itinéraire d’un braqueur médiatique…
Sophie Motte