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9h30 : Un point sur la situation. La défense a la parole dans un premier temps : les représentants des États poursuivis par les plaignants tentent de déconstruire leurs arguments de recevabilité de la requête. Ils essaient de convaincre les juges de la CEDH que la requête n'est pas compatible avec les prérogatives de cette juridiction.

Suivez l'actualité de la guerrre en Ukraine. Photo : Jakub Laichter/Pixabay

10h05 : Pour Ricardo Matos, le représentant du Portugal, les plaignants ne sont pas des victimes "directes" du réchauffement climatique. 

Pour Ricardo Matos, il n'y a pas de preuves d'un lien de causalité entre les requérants et les dégradations environnementales. Leur qualité de victime ne serait pas établie, car ils n'auraient pas de preuves que les conséquences directes du réchauffement climatique leur auraient causé des préjudices physiques et matériels : "De simples conjonctures ne suffisent pas, des liens de causalité doivent être établis pour que la requête soit recevable". Les gênes et limitations présentées par les requérants à cause du réchauffement climatique ne représenteraient pas, selon le représentant du Portugal, une violation de leurs droits fondamentaux.

Bonjour, et bienvenue sur ce live consacré au suivi de l'audience qui s'ouvre aujourd'hui devant la Cour européenne des droits de l'homme, à Strasbourg. Six plaignants portugais ont ouvert une action en justice contre 32 États européens, les accusant d'inaction climatique. La Grande chambre de la Cour, constituée de 17 juges, jugera si la requête est recevable ou non.

11 h : Bonjour et bienvenue dans ce live consacré au 581e jour de la guerre en Ukraine

 

Ce live vous est proposé par notre journaliste Kilian Bigogne. 

Plusieurs explosions ont été signalées sur la ville de Kherson, la présidente du Parlement européen pousse pour l'adhésion de l'Ukraine et de la Moldavie à l'UE et les troupes ukrainiennes ont "besoin d'armes". Le point sur l'actualité du mercredi 27 septembre.

9h50 : La représentante de la Belgique remet en question le recours des plaignants à la CEDH.

Isabelle Niedlispacher estime à son tour que les requérants ne peuvent avoir recours à la CEDH sans avoir épuisé les voies de recours internes devant les États poursuivis. Pour elle, le doute de ne pas voir les plaintes aboutir au sein même des États n'est pas une raison valable pour se plaindre directement auprès de la CEDH. Elle estime que la requête a été déposée plus de six mois après les griefs exposés (en 2020, alors qu'elle portait sur des incendies de 2017), et n'est donc pas recevable.

9h45 : Le gouvernement britannique, représenté par Sudhanshu Swaroop, déconstruit l'argumentaire juridique des plaignants.

La défense a la parole dans un premier temps : les représentants des États accusés tentent de déconstruire leurs arguments de recevabilité de la requête des plaignants. Selon Sudhanshu Swaroop, qui représente le gouvernement britannique, les six jeunes poursuivent ces États pour avoir violé leur droit à la vie (article 2 de la Convention européenne des droits de l'Homme), leur droit à disposer d’une vie privée et familiale et d’un domicile (article 8), et leur droit à ne pas être discriminés (article 3). Ces droits renvoient directement aux articles de la Convention européenne des droits de l’Homme, sur laquelle se base la CEDH pour rendre ses décisions.

9h10 : Des militants écologistes sont présents devant le bâtiment de la CEDH.

Entre 60 et 70 personnes sont venues soutenir les six plaignants. Parmi elles, des membres des associations Greenpeace et Youth for Climate.

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