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Disposition du marché de la place de l'Île-de-France le jeudi 16 novembre 2023. © Tristan Vanuxem et Ismérie Vergne

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Disposition des 97 stands du marché de la place de l'Île-de-France du jeudi 16 novembre 2023. © Tristan Vanuxem et Ismérie Vergne

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Nicole et ses collègues jouent à la pétanque au parc de l'Extenwoerthfeld. © Liza Hervy-Marquer

Les autres églises de la zone ont rencontré les mêmes contraintes. "C’était très compliqué de trouver des locaux assez grands pour le culte," déplore Sebastiao Ntela, pasteur du Ministère International de l'Évangélisation et de la Louange à Dieu (Miel). Implantée rue de l’Ardèche depuis 2012, Miel se fond dans le décor : comme les autres églises de la Plaine des Bouchers, elle ressemble à une entreprise quelconque. Parfois, elle organise des concerts de gospel.

"Il nous faut un endroit où il n’y a pas de voisins directs"

L'évangélisme pentecôtiste se caractérise par des offices où l’on chante beaucoup, où les fidèles sont comme en transe. "Il nous faut un endroit où il n’y a pas de voisins directs", explique Sebastiao Ntela. L’Impact centre chrétien (ICC) organise parfois des veillées où se mélangent tables rondes et prières. Depuis le trottoir, les chants religieux se confondent aux basses du Studio Saglio, la boîte de nuit voisine. "On ne pourrait pas faire ça dans un logement en centre-ville", estime le pasteur Jérôme Kantelberg. 

Anne Muller, une quadragénaire de Neudorf, marche d’un pas rapide. Le maximum qu’elle s’autorise avec sa grippe du jour. Elle court chaque semaine sur les rives bordées de chênes, d’érables et de châtaigniers : c’est bien mieux que de transpirer sur le bitume. "L’été, je peux y aller après le travail vers 21 h. L’hiver, j’y vais plus tôt parce que je cours seule." C’est aussi le cas d'Auriane Schmitt, une auto-entrepreneuse de 34 ans, qui parcourt les 6 km aller-retour jusqu’au lac du Baggersee. En chemin, au niveau du parc Schulmeister, trois jeunes sont affalés sur un banc. Rap français en fond sonore, ils discutent les yeux tournés vers l’aire de jeux déserte.

Lucie Campoy
et Liza Hervy-Marquer

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Jacky retrouve son nom dans la liste des donateurs pour la construction du centre d'entraînement en 2020. De gauche à droite : Jean-Paul, Jean-Michel, Jacky et Christian. © Mélissa Le Roy

Logements privés neufs construits depuis la rénovation urbaine. © Paul Ripert et Elise Walle

L’homme d'affaires se reconnaît un défaut : son côté possessif. "Mes deux fils disent que je les étouffais et que j’étais trop présent." Anthony, le cadet de 31 ans, a travaillé avec son père pendant quatre ans sans réussir à trouver sa place face à "l’aura imposante" de ce dernier. Enfant, il a souffert d’une figure paternelle absorbée par le travail : "Vu qu’il a manqué d’argent dans sa vie, il voulait être sûr que ça ne nous arrive pas." Estimant avoir fait peu d’études, Jean-Marc Kohlmann se voyait comme le "mouton noir de sa famille". Pour l'empereur de la Meinau, sa réussite est "une revanche sur la vie".

 

Léa Bouquet et Yanis Drouin

 

Durant les deux dernières décennies, le désormais retraité s’est pleinement investi pour faire connaître cet endroit au plus grand nombre, organisant des visites guidées lors des journées du patrimoine, accueillant des groupes de touristes japonais et des étudiants en architecture. Il espère maintenant voir son projet de musée se concrétiser.

Angèle Bataller, Chloé Bouchasson, Lilou Bourgeois

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La façade de l'Epis cache un fourmillement constant : 150  bénévoles se mobilisent chaque semaine pour offrir une trentaine de services aux fidèles. © Garance Cailliet. 

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