12 février 2015
Au terme de six heures de discussion sur les demandes du nouveau gouvernement grec, les 19 ministres des finances de l'Eurozone se sont séparés dans la nuit du 11 au 12 février sans même parvenir à un compromis sur la façon de conduire les négociations. « Mon ambition était de définir la marche à suivre pour les prochains jours a déclaré Jeroen Dijsselbloem, président de l’Eurogroupe. Malheureusement, Nous n'avons pu y arriver. Nous continuerons donc lundi et progresserons à partir de là ». « Malgré de bons efforts, nous n'avons pas pu pas parvenir à une déclaration commune » a constaté Pierre Moscovici, commissaire aux affaires économiques et financières. Le ministre des finances néerlandais s'est pourtant félicité de cet « entretien intéressant avec nos nouveaux collègues grecs »
Yanis Varoufakis, ministre grec de l'économie a de son côté qualifié cette réunion de "constructive" et "fascinante", ajoutant qu'il était content d'avoir eu "l'opportunité d'exposer notre point de vue".
Cette première réunion à l'échelle politique n'a donc pas pu jouer le rôle de "facilitateur de compromis" espéré par Pierre Moscovici à son arrivée à Bruxelles. L'Eurogropue se réunira à nouveau lundi, date limite fixé par son président pour parvenir à un accord, sans avoir progressé d'ici là. Entretemps, Alexis Tsirpas participe ce jeudi à son premier sommet européen.
L'espoir de parvenir à un accord "technique" minimal permettant l'extension du programme d 'aide à la Grèce au delà du 28 février est désormais ténu.
Audrey altimare