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Un an après l'entrée en vigueur du traité de Lisbonne, ses coutures craquent sous l’effet de la crise. Les élus nationaux, pour y avoir beaucoup perdu, s’y voyaient reconnaître de nouveaux droits. Ils s’y étaient préparé. Mais à peine engagés dans l'exercice, leurs prérogatives budgétaires s’étrécissent sous l’effet du semestre européen. La discipline commune de la gouvernance économique élargit son périmètre à même leurs circonscriptions. Leurs électeurs, à l’entrée du tunnel d’une austérité sans débouché visible, grondent. La question des raisons de vivre à 27, et même à 17, fait retour sur la scène politique nationale. Pour retrouver prise, les parlements nationaux ont une option : jouer collectif. Cette perspective donne le vertige, tant ils diffèrent, surtout quand il faut fixer les règles de concert avec le Parlement européen.

Cliquez-ici pour accéder au dossier réalisé par les étudiants du CUEJ en décembre 2010.

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