Le parti a annoncé mardi, lors d'une réunion publique, qu'il discuterait avec le NPA en vue d'un rapprochement pour les élections.
Le NPA a occupé une belle partie des discussions de la réunion publique du Parti ouvrier indépendant (POI) de mardi soir. Alliance ou pas? "C'est bien si on s'ouvre à tous les secteurs du mouvement ouvrier, lance un militant. On sera plus forts si on ose les aborder." Il préconise d'être intransigeant. "On leur proposera quatre points d'accord indispensables : ne pas être le rabatteur d'une majorité municipale, refus du travail dominical, gratuité des transports en commun pour les retraités non-imposables et le combat de NLMK."
Elisabeth Del Grande, en rouge au fond, est la tête de liste du POI. P.Berhouet/Cuej
L'avenir des ouvriers du groupe sidérurgique devrait se tailler la part la plus importante des négociations à venir avec le NPA. "On leur propose de mener une campagne commune sur les 45 postes supprimés à NLMK et après on discute, propose Mathieu Le Tallec, le co-secrétaire départemental du POI. On part d'un point de vue concret. Je vais leur envoyer une lettre au nom du parti."
"La semaine prochaine on dépose la liste."
Avant d'en venir au NPA, Elisabeth Del Grande avait évoqué la campagne. "Au marché samedi, le tractage,ça valait la peine," dit-elle, satisfaite. "Ils étaient tous là, les militants UDI en imperméables violets, les PS avec leurs écharpes roses." Rires dans la salle du bar La Pérestroïka au quartier gare. Entourée d'une vingtaine de militants, Elisabeth Del Grande a invité les "camarades" à convaincre encore trois femmes de rejoindre la liste pour les municipales. "La semaine prochaine on dépose notre candidature." Une liste d'alliance si la réponse du NPA les satisfait, sinon ils iront seuls.
Patxi Berhouet