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Pourquoi le vaccin contre la grippe est-il moins performant cette année ?

07 février 2019

Pourquoi le vaccin contre la grippe est-il moins performant cette année ?

Cet hiver, le vaccin contre la grippe est moins efficace que les précédents. Les chercheurs n’ont pas réussi à prévoir l’évolution du virus, mais la vaccination reste indispensable pour les populations à ...

Lucie Duboua-Lorsch

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Pour obtenir un rendez-vous auprès d’un gynécologue médical ou médical-obstétricien, les Alsaciennes ne sont pas les plus mal loties. Plus on glisse vers l’est, plus le nombre de gynécologues médicaux est conséquent. 

Tandis que les habitantes des départements alsaciens, de la Moselle, des Vosges, de Meurthe-et-Moselle et de Moselle bénéficient de quelques spécialistes, la Meuse et la région champenoise en manquent cruellement. C’est le cas notamment des gynécologues médicaux qui assurent le suivi des femmes tout au long de leur vie. 

Contrairement aux gynécologues obstétriciens qui se focalisent sur les accouchements et les actes chirurgicaux, les gynécologues médicaux se chargent de la contraception de leur patiente, des dépistages des maladies génitales, des cancers gynécologiques et du sein. 

Dans l’Aube, il n’y a que 22 gynécologues médicaux ou médicaux obstétriciens pour près de 160 000 femmes. Dans la Meuse, on n’en compte que 10 pour 93 000 femmes. 

Ces disparités entre est et ouest au niveau régional existent aussi en Alsace, cette fois entre le nord et le sud. Tandis que 146 gynécologues médicaux et médicaux-obstétriciens exercent dans le Bas-Rhin, et notamment à Strasbourg, le Haut-Rhin n’en possède que 70.

Gynécologie médicale : des inégalités d’accès dans la région Grand Est

07 février 2019

Gynécologie médicale : des inégalités d’accès dans la région Grand Est

Pour obtenir un rendez-vous auprès d’un gynécologue médical ou médical-obstétricien, les Alsaciennes ne sont pas les plus mal loties. Plus on glisse vers l’est, plus le nombre de gynécologues médicaux est ...

Les scientifiques ont constaté au début de l’année 2019 que le pôle Nord magnétique avait entamé une dérive relativement plus rapide que celle qui avait été anticipée : elle a atteint 55 kilomètres en 2018.

Faut-il s’en inquiéter ? En janvier 2019, les scientifiques ont découvert que le pôle Nord magnétique se déplaçait plus vite que prévu. Un déplacement normal : autrefois situé dans le Grand Nord canadien, il se trouve maintenant au cœur de l’océan Glacial Arctique. Et continue de dériver vers la Sibérie. Mais sa vitesse est moins normale : les scientifiques ont constaté qu’il se déplaçait plus rapidement que prévu, à près de 55 kilomètres par an au lieu de 15 auparavant.

Le pôle Nord magnétique est le point du champ magnétique terrestre qui attire les aiguilles des boussoles, et ne se trouve donc pas au même endroit que le pôle Nord géographique (qu’on appelle pôle Nord tout-court).

Ce Nord magnétique est capital pour notre cartographie moderne, des boussoles au GPS. Il est toujours une référence et les relevés de sa position servent de base pour les cartes. La moindre variation peut donc devenir problématique.

«Les marins utilisent toujours la boussole. Et ils ont constaté qu’il y a un décalage entre leurs observations et les modèles fournis par les scientifiques. Ces modèles sont devenus erronés plus rapidement que prévu», souligne le professeur Marc Munschy, de l’École et observatoire des sciences de la Terre à Strasbourg.

Qu’à cela ne tienne : il aurait suffit d’attendre l’actualisation des modèles scientifiques prévue en 2020 : elle a lieu tous les cinq ans. Mais ces modèles sont précieux pour la navigation maritime et aérienne en Arctique, rappelle la revue spécialisée Actu Nautique. Et il était hors de question pour l’armée américaine d’attendre : un décalage d’un seul degré poserait problème. L’actualisation a finalement eu lieu fin janvier 2019.

Cette dérive pourrait continuer. Et un jour, provoquer une inversion des pôles magnétiques. Le Nord magnétique se retrouverait alors dans l’hémisphère sud. «Mais ce n’est pas pour tout de suite», rassure le professeur Munschy.

On est donc (un peu) loin du film 2012 où notre planète est dévastée à la suite d’un emballement de l’activité du champ magnétique terrestre…

Vincent Ballester

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