Death Note, Adam Wingard, 2017
Peut-on l’attraper dans des colis en provenance de Chine ?
Avec la contamination à travers le monde, les rumeurs sur sa transmission enflent. Et notamment par les colis en provenance de Chine. Sur Twitter, les internautes ciblent le site d’achats en ligne chinois AliExpress. Par avion ou par bateau, l'acheminement des colis peut prendre plusieurs heures, voire jours. Des conditions qui empêchent la survie du virus au contact de l’air. Le ministère français de la santé l’assure : « Le risque d’être infecté en touchant un objet importé de Chine est considéré comme extrêmement faible. » Par ailleurs, les pouvoirs publics rappellent que « la transmission du virus se fait par les postillons et un contact très étroit avec une personne malade ».
Personne:
Quand je vais recevoir un colis aliexpress
#CORONAVIRUSFRANCE pic.twitter.com/wDqtDVYhF0
— ThXeL ⁶₆⁷ (@theexelol) January 25, 2020
Provient-il d’une soupe à la chauve souris ?
Sur Internet, des vidéos de personnes qui consomment de la soupe accompagnée d’une chauve souris circulent. De nombreux commentaires attribuent ce plat exotique au départ du coronavirus. Les experts médicaux s’accordent pour situer le foyer de départ de l’épidémie au marché aux fruits de mer de Wuhan, ville de 11 millions d’habitants située au centre de la Chine. Beaucoup d’animaux sauvages y sont vendus illégalement. « L’hypothèse d’une zoonose (maladie transmise par les animaux) est donc privilégiée », a indiqué l’Institut Pasteur. Le marché a depuis fermé le 1er janvier 2020. Une étude menée par des scientifiques chinois montre que le virus 2019-nCov a une structure similaire au coronavirus de la chauve souris HK9-1. Pourtant, jusqu’à ce jour, aucune étude ne prouve que la chauve souris soit à l’origine de l’épidémie. Et encore moins que la consommation de la soupe a permis la transmission du virus à l’homme.
Soupe de chauve-souris en Chine. Après on s'étonne pour le nCOV. La chauve-souris transmet aussi la rage. La Chine devrait reformer ses habitudes culinaires. pic.twitter.com/N0d3ymYXBy
— Restitutor Orientis (@RestitutorOrien) January 22, 2020
La contagion du nCov-2019 frappe aussi les réseaux sociaux. Apparu le 1er décembre 2019 en Chine, le virus a touché près de 21 000 personnes dans le monde, tuant 427 malades. L’épidémie suscite des vagues de peur, alimentées par de fausses informations.
Le parquet de Strasbourg a annoncé lundi 3 février la réouverture de l’enquête sur la disparition de Françoise Hohmann en 1987. Commerciale de 23 ans, elle s’était rendue chez son dernier client Jean-Marc Reiser et n’a plus jamais donné signe de vie. Désormais sexagénaire, il avait été suspecté, puis acquitté en 2001 faute de preuves. Mais sa mise en examen pour le meurtre de l’étudiante Sophie Le Tan et des similitudes entre les deux affaires constituent des «charges nouvelles» et d’autres infractions sont pointées dans la disparition de Françoise Hohmann. Plus de trente ans après, retour chronologique sur les affaires dans lesquelles Jean-Marc Reiser est impliqué.
Thémïs Laporte