Le caricaturiste portugais s’était alors défendu dans les colonnes de Libération, en expliquant : «Les Israéliens ont choisi l’étoile de David comme élément de leur drapeau. Et un cartoon raconte une histoire : là, celle d’un aveugle conduit par un chien guide. Pourquoi un chien ? Les aveugles ne sont pas guidés par des vaches ou des chevaux.» Pour lui, il s’agit d’un «cartoon antisioniste, pas antisémite. Beaucoup de gens se trompent et notamment Trump.»
Contacté ce mardi 4 février, Vasco Gargalo n’a pas donné suite à nos sollicitations.
Emma Conquet
Des dessins qui n’ont plus bonne presse
Ce n’est pas la première fois qu’un caricaturiste franchi la frontière entre l’antisionisme et l’antisémitisme. En avril 2019, une caricature d’Antonio Antuner, publiée dans le New York Times et représentant le dirigeant hébreu en chien guide, tenu en laisse par Donald Trump, avait déjà suscité un tollé auprès de la communauté juive. Une polémique qui a poussé le quotidien américain à arrêter toute publication de dessins politiques dans son édition internationale.