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Rachid

30 ans

Marié

Proches installés au Hohberg : parents, une sœur, trois frères

 

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© Benjamin Martinez

Parfois ce sont les équipements des immeubles qui sont défectueux. Des boîtes aux lettres sont soudées. Impossible pour le facteur d'y déposer les colis. Certaines entrées n’ont pas suffisamment de conteneurs à ordures. Les sacs poubelle s'entassent souvent dans les parties communes pendant des semaines. "Au 24, nous n’en avons que deux pour dix foyers. NLE nous demande de garder nos déchets chez nous lorsqu'il n'y a plus de place. Ce n'est pas sérieux", s’insurge Cathy Kraemer. Le bailleur a promis que des conteneurs seront livrés d'ici à la fin de l'année.

 

"Nous ne sommes pas les seuls responsables. De nombreuses personnes ne ferment pas les sacs poubelle et les jettent négligemment. Il faut faire de la pédagogie", répond Aurélie Scotti. Des habitants en ont conscience. "Nous jetons nos déchets par les fenêtres, nous donnons à manger aux pigeons, nous déversons les ordures n'importe où. C'est inacceptable", clame Mohamed Eramami.

 

"Depuis que Monsieur Syamak Agha Babaei est là, on nous a donné de l’importance"

 

Certains résidents ont attendu plusieurs années avant que leurs problèmes ne soient pris en compte. Aurélie Scotti avoue que "la réactivité et la rapidité d'exécution de NLE laisse à désirer. Nous avons d'importants progrès à réaliser. Il y a une forte volonté de la part de la direction générale, donc nous allons y arriver". Début novembre, un employé de NLE a fait du porte-à-porte afin de lister ce qu'il restait à faire.

 

Plusieurs habitants pensent qu’un changement notable est intervenu il y a deux ans, au moment de la prise de fonction du nouveau président, Syamak Agha Babaei. "Depuis qu’il est là, on nous a donné de l’importance. Ça bouge, un petit peu, mais ça change", témoigne Fatma Inal. L’une des innovations : des permanences hebdomadaires pendant les travaux, puis mensuelles pour en assurer le suivi tous les premiers lundi du mois. Elles sont pilotées par Aurélie Scotti. "Nous voulions avoir plus de lien avec les habitants", expose cette dernière.

 

Ce lien est largement alimenté par Par enchantement, médiateur de proximité qui a vocation à assumer ce rôle sur la durée. D'autant plus qu'Aurélie Scotti et Syamak Agha Babaei vont quitter leurs postes très prochainement.

 

 

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Mehmet Akbalik, 40 ans, gérant du bar-restaurant Au Poilu, route des Romains.     ©Loana Berbedj

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Anissa Gatluch, 20 ans, coiffeuse au Self’Coiff d’Esplanade.     ©Hugo Bossard

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Simon Burgun, 38 ans, artisan luthier route des Romains.     ©Hugo Bossard

Il n'y a pas d'âge pour faire le poids

14 novembre 2018

Il n'y a pas d'âge pour faire le poids

Chaque mercredi après midi, une dizaine d'enfants se rejoignent dans la salle d'haltérophilie de l'ASPTT. Au programme de leur entrainement : éducation posturale, et apprentissage des ...

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L'ancien siège de la brasserie Gruber accueillera la maison de services publics. ©Loana Berbedj

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Claude Kök, 46 ans, gérante du bar-restaurant Au P'Tit Jules.     ©Hugo Bossard

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Hafid Mourbad, 65 ans, peintre-sculpteur au parc Gruber.     ©Loana Berbedj

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