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L’apprentissage, une voie d’excellence ? Avec 491 000 apprentis au 31 décembre 2019, cette forme d’enseignement, mêlant cours théorique et travail en entreprise, connaît en tout cas un grand succès. En un an, le nombre d’apprentis a augmenté de 16 %. Une hausse encore inégalée et qui profite à tous les secteurs, comme l’industrie (+11 %) ou le BTP (+13 %). La barre jamais franchie des 500.000 apprentis pourrait être atteinte prochainement

Amélioration des conditions d’accès et d’emploi

Un succès dont se félicite le gouvernement. Selon Muriel Pénicaud, ce boom est la conséquence de « la suppression des règles qui bridaient le développement de l'apprentissage » grâce à une réforme votée en septembre 2018.  En effet, l’entrée en Centre de formation des apprentis (CFA) a été assouplie. La limite d’âge a été repoussée de 26 à 30 ans. Les apprentis qui n’auraient pas encore trouvé d’entreprise pour les embaucher en septembre peuvent à présent prolonger leurs recherches et entrer en CFA en cours d’année. Les conditions d’emploi ont aussi été largement améliorées, avec une revalorisation des salaires ainsi qu’une aide de 500 euros pour passer le permis de conduire. Pour les entreprises également, les règles sont devenues plus flexibles.

 

Problème viral

 

Pour atteindre Tokyo, les filles de la coach Laure Obry devaient passer par un tournoi de qualification olympique. Mais tout ne s'est pas passé comme prévu. Avec l'irruption du Covid-19, de nombreuses compétitions ont été annulées. Parmi elles, les séries mondiales de natation synchronisée, qui étaient prévues du 23 au 25 avril.

"Nous en avons des besoins sur des postes importants, comme par exemple les liaisons avec nos magasins donateurs. Nous manquons aussi de chauffeurs, de préparateurs de commande et de responsables d'activités"précise Daniel Belletier. Qui assure que toutes les bonnes volontés sont les bienvenues.

Un kit de détection détection portable serait-il efficace ? 

J'ai récemment découvert ce projet. Cela me semble très séduisant. J'espère entrer en contact avec les porteurs du projet pour vérifier les détails de la détection qu'ils ont développés. Car la simple présence de traces, par exemple de fruit à coque, peut provoquer de violentes réactions. On parle de millièmes de milligrammes. Mais ce kit représenterait un énorme progrès pour les gens. Ils sont pour l'instant contraints de se priver de tout un tas de plats ou alors de faire confiance à une réponse des restaurateurs qui n'est pas forcément pertinente.

Propos recueillis par Nicolas Robertson

(publié le 20/09/2019)

Les années se suivent et se ressemblent aux Restos du Cœur : à chaque campagne, de plus en plus de bénéficiaires se présentent. "Nous attendons plus de 12 000 personnes par semaine dans nos différents points de distribution", estime Daniel Belletier, président des Restos du cœur du Bas-Rhin. Mais pour accueillir, encore faut-il des bénévoles, et il en manque cruellement. Pour l’instant, ils ne sont que 750 volontaires à œuvrer dans le département.

Un turn over permanent

Mais si les AVS sont indispensables à la scolarisation des enfants handicapées, le métier n’attire pas. Le collectif citoyen handicap dénonce « l’inaction du gouvernement, qui promet mais refuse d’investir ». Un manque de financement qui se double d’un manque de reconnaissance. Conséquence, il y a très peu de candidats pour beaucoup de demandes, et de nombreux parents doivent renoncer à scolariser leurs enfants. Et s’ils obtiennent un AVS, il faut alors faire face à un turn-over souvent déstabilisant pour l’enfant. En moyenne, un enfant handicapé doit s’adapter à deux, voire trois AVS différents par an.

Une formation quasi inexistante

Un changement qui s’explique parfois par les trop grandes difficultés rencontrées par les AVS sur le terrain. Avec une formation de base de 60 heures seulement, souvent réalisée à distance via internet, beaucoup ne se sentent pas prêts, et abandonnés face aux difficultés. Handicap physique, mental, dépression, agressivité... les pathologies des enfants sont extrêmement diverses. Mais la plupart du temps les AVS découvrent la pathologie de l’enfant sur le terrain, au premier jour de classe. Hélène Brunet a dû tout apprendre par elle-même : « C’est du sur-mesure. Il faut improviser, essayer des choses, et recommencer souvent, jusqu’à trouver le bon truc. Même si Clément ne peut pas écrire, j’essaye de le faire participer au maximum. Mais c’est compliqué car il se fatigue très vite. »

Des femmes en situation précaires.

La durée hebdomadaire de travail est de 20 heures pour un salaire net de 687 euros. C’est ce que l’on appelle du travail à temps partiel imposé, exercé à 90 % par des femmes en situation précaire. Une femme de 50 ans, avec un niveau d’étude souvent inférieur au bac : c’est le profil le plus répandu chez les AVS. Ce choix de métier est souvent donc contraint et reste souvent temporaire. Beaucoup finissent par démissionner ou trouvent un autre travail.

 

Sophie Mercier

(publié le 29/09/2010)

 

Les nageuses de l'Institut national du sport et de la performance (Insep) n'étaient pas sûres d'être qualifiées pour Tokyo. Mais leur travail a payé. Lors de la dernière compétition de préparation aux qualifications, les Bleues ont décroché la médaille d'or à l'Open de France devant les Américaines.

Dans le projet de loi mobilités, le député Matthieu Orphelin (ex LaREM) avait proposé un amendement visant à fortement encadrer la publicité pour les voitures. Il a été rejeté. Si le monde a pris conscience du réchauffement climatique, ni les SUV ni la publicité ne semblent prendre le même virage écologique.

Yacine Arbaoui 

1900 enfants bénéficient d’un auxiliaire de vie scolaire (AVS) rien que dans le Bas-Rhin. Un chiffre important loin de refléter la réalité de la situation. En effet près d’un mois après la rentrée scolaire, 250 AVS manquent encore à l’appel. Et ce déficit à une conséquence immédiate : près de 3 % des enfants handicapés ont dû faire leur rentrée sans l’aide d’un AVS.

Autisme, handicap moteur ou mental, les pathologies sont très variées. Si certains enfants peuvent se rendre seuls à l’école et n’ont besoin que d’une aide ponctuelle, pour d’autres il est inenvisageable de se passer d’AVS.

Clément a 9 ans. Il est scolarisé en classe de CE2 à Otterswiller dans le Bas-Rhin. Le petit garçon souffre d’une myopathie congénitale : une maladie rare qui paralyse peu à peu ses muscles. Impossible de se tenir droit sur sa chaise sans aide. Impossible également de tenir un stylo, et donc d’écrire. L’aide de son AVS est indispensable.

Et pourtant chaque été, sa maman Stéphanie Muckensturm angoisse : «Pendant tout l’été nous devons constituer un dossier à envoyer à la Maison départementale des personnes handicapées et justifier de tout. Cette année encore nous ne savions pas si nous pourrions bénéficier d’un AVS jusqu’à la veille de la rentrée. C’est usant.»

 

Une promesse de campagne

 

Le manque d’AVS est un problème récurrent à chaque rentrée scolaire. Une injustice pour le collectif Citoyen handicap qui dénonce un manquement à la loi du 11 février 2005 selon laquelle tout enfant handicapé doit avoir le droit de suivre une scolarité́ ordinaire. Un droit qu’Emmanuel Macron avait promis d’assurer lors de sa campagne présidentielle de 2017 : «Nous continuerons à encourager la scolarisation en milieu ordinaire des nombreux enfants aujourd’hui sans solution scolaire. Nous donnerons accès à une auxiliaire de vie scolaire à tous les enfants en situation de handicap qui en ont besoin pour avoir une scolarité́ comme les autres ». Le candidat d’En marche avait alors promis de « pérenniser ces emplois et [de] les stabiliser », ainsi que de leur offrir « une rémunération digne».

Comment repérer des réactions à des allergies alimentaires ? 

Les patients ressentent des douleurs abdominales, de la fatigue ou encore des ballonnements. Mais les allergies provoquent aussi des démangeaisons, des rougeurs et des gonflements. Encore aujourd'hui beaucoup de personnes concernées par des allergies alimentaires consultent sans invoquer ce motif.

Faut-il s'inquiéter d'une réaction à des allergènes alimentaires ? 

Contrairement aux croyances communes, les allergies alimentaires peuvent tuer. Quelqu'un qui serait allergique à l'arachide et qui en ingérerait plusieurs grammes sans le savoir risque de trépasser, même si une équipe du Samu est à 50 mètres. La dangerosité dépend de la quantité ingérée et de la résistance des personnes. 

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