Le tribunal correctionnel de Strasbourg devait juger ce mardi un homme accusé de violence sur Georges Beck. L’absence du prévenu a finalement poussé le président à déplacer l’audience au 22 novembre.
« Le prévenu a décidé de ne pas se présenter à l’audience car il a fait l’objet de menace et de harcèlement », a déclaré l’avocat de la défense pour justifier l’absence de l’homme accusé d’avoir roué de coups le maire de Geiswiller Georges Beck, le 9 juin, en raison d'un différend d'urbanisme.
Après plus de quatre heures d’attente, le maire accompagné d’une dizaine de personnes dont quelques membres de son conseil municipal, a donc appris le report du procès. « C’est regrettable, la sécurité est garantie. Sa présence est indispensable », a affirmé le procureur.
De son côté, l’avocat de M. Beck a demandé à ce que le procès se déroule malgré l’absence du prévenu. « Tout le monde a des versions identiques sur ce qu’il s’est passé. Pas besoin de l’entendre. »
Une solution qu’a toutefois écarté le président considérant que l’agresseur présumé avait une version contradictoire. « Sa défense ne sont que des fausses allégations. C’est une tentative de déstabilisation », a conclu le maire George Beck. L’affaire devrait être jugée le 22 novembre.
Alexis Boisselier