Parmi les 10 étapes préconisées par Herbalife pour atteindre le “meilleur de soi-même”, il est nécessaire d’adopter “la bonne attitude”. La négativité est exclue. Crédit : Livret d’opportunité Herbalife.

Liste des tuteurs NL France. Capture d'écran.

Belle photo de vacances. Le président de NL International, Sylvain Bonnet, est ici entouré des familles des tuteurs de l’entreprise, posant lors du voyage 2017 qui s’est tenu en Afrique du Sud. Crédit : Facebook NL International France

L’accession à la “President’s Team” est très valorisée. Ici, le Français Quentin Rivoire n’hésite pas à montrer le badge serti de diamants symbolisant ce succès. Crédit : Instagram / Quentin Rivoire

Ponctuant ses photographies des mots “travailler autrement”, Joaquim Enault, Tuteur niveau 3 chez NL International, se met régulièrement en scène sur ses réseaux. Crédit : Facebook/ Joaquim Enault

Mille et une injonctions 

Le président de l’Union cycliste Jacky Ruez s’explique : “Rouler à dix mètres l’un de l’autre, c’est une hérésie. Dix gamins qui roulent l’un derrière l’autre en respectant ces consignes, ça fait presque 100 mètres. Comment rassurer les parents dans ces conditions ?” Chaque dépassement de voiture deviendrait encore plus dangereux qu’à l’accoutumée. 

Les bienfaits du contact physique

Une situation bien connue d’Élise. En février 2019, elle assiste à des réunions d’information pour rejoindre NL International, après avoir trouvé une annonce sur la page Facebook de son université. Pour intégrer le réseau, la jeune femme affirme avoir déboursé près de 300 euros : « [Le vendeur] a sorti les fiches et il m’a montré les différents packs qui s’offraient à moi, “à tester” avant de me lancer dans l’activité. Il s’est focalisé sur l’un d’eux, soi-disant le plus complet, le plus économique. J’étais réticente mais il insistait, et sa collègue a fini par passer directement la commande sur une application sur son téléphone. » 

Aujourd’hui, l’étudiante considère avoir subi des pressions. « J’étais seule face à eux, ils m'intimidaient, ne me donnaient pas le sentiment d’avoir le choix, explique-t-elle. Ils martelaient que cet investissement serait vite rentabilisé lorsque j’effectuerai mes premières ventes, que c’était une chance exceptionnelle. » Une aubaine surtout pour ses vendeurs, qui touchent une marge sur chaque achat réalisé depuis leur shop. 

Noyé par des promesses d’une vie meilleure, affranchie des contraintes du salariat, que met en avant le vendeur, cet investissement initial peut paraître dérisoire au nouveau recruté. 

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