Vous êtes ici

Le module est validé, il peut être inséré dans un article pour être consulté par les internautes.

L'observation des ondes gravitationnelles, émises lorsque des corps très massifs se déplacent dans l'espace, continue de fasciner les physiciens. La dernière étude, menée conjointement par les projets Virgo en Europe et Ligo aux États-Unis, met au jour une nouvelle catégorie de trous noirs. La communauté scientifique espère avoir trouvé le chaînon manquant de la théorie d'Albert Einstein.

Fred est le maître de maison Au Fond du Jardin. © Emma Chevaillier

En moyenne, les fleuristes français ont accusé une perte de 10 000 euros de chiffre d’affaires. À l’image de la gérante de Green Fleuriste, Cécile Bayle. “J’ai perdu 10 000 euros de recettes à cause du confinement, mais aussi des événements annulés cet été comme les mariages.” Heureusement, les clients réguliers sont vite revenus humer et acheter roses, pivoines et autres dahlias. De quoi mettre du baume au coeur de Cécile : “On a tous été un peu traumatisé. Les gens avaient envie de se faire plaisir. ”

Prix de la fleur à la hausse

“Les clients ne se sont pas rendus compte de l’augmentation des prix”, témoigne Thomas Wagner, de la boutique Les Fleurs du Bien. Pourtant, depuis fin juillet, le coût des fleurs s’est envolé. Et pour cause, les horticulteurs en Allemagne, Pays-Bas et Belgique viennent tout juste de relancer les productions.

“La pandémie ne fait qu’avancer la fin de la fleur telle qu’on la connaît”, avance même ce fleuriste écoresponsable. Au Kenya, principal exportateur de fleurs, de fortes pluies ont ravagé des milliers d’hectares de roses cette année. Covid-19, réchauffement climatique, délocalisation de la production floricole. Les épines dans les mains des fleuristes sont plus nombreuses qu’on ne le croit.

*Le prénom a été modifié

Claire Birague et Lola Breton

De l'armée aux madeleines

C'est au fond du jardin familial de Fredqu'est née l'idée de cette maison. Quand il avait 16 ans l'ado peu scolaire, s'isolait et créait son univers. La madeleine, c'est "un souvenir d'enfance", celui de Laurent. "Mon père était très strict. Un jour, il a découvert mon temple, se souvient Fred. La famille réunie, il déclare 'il faut faire quelque chose de ce garçon'". Direction l'armée, où il affirme avoir été "un sergent attentif aux détails et à la symétrie". Quelques années plus tard, il s'installe avec Fred à Strasbourg, d'où est originaire sa mère. 

Leur succès, ils l'acquièrent à force de longues heures de labeur. "On travaille 90h par semaine, soutient Fred. Je me couche à 00h45, le temps que l'adrénaline redescende et je reprends à 8h le lendemain". Sur les murs de la boutique, des cadres révèlent les mots affectueux de Nicolas Sarkozy, David Pujadas ou encore Bill Clinton. 

"J’applique la règle de Pierre Berger (homme d'affaires et mécène français) : jamais je ne m’occupe de ce que font les autres. J’écoute la radio et je lis la presse écrite le matin et après je coupe tout. Comme le danseur de ballet, je me consacre à ma performance pour donner le meilleur de moi-même », explique-t-il. 

Dans les rues et immeubles strasbourgeois, rats et souris sont de plus en plus nombreux année après année. Attirés par nos déchets, grimpant dans les plinthes et parquets, ils profitent du réchauffement climatique pour proliférer. Avec le calme du confinement, cette tendance s'est accrue, à tel point qu'une mission d'information et d'évaluation a été mise en place début septembre par la municipalité de Strasbourg. Un début d'invasion qui fait néanmoins les affaires de certains : les dératisateurs. Cuej.info a suivi l'un d'entre-eux le temps d'une intervention.

Pages