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18h : Ce live est désormais terminé, merci de l'avoir suivi. Retour sur les points forts de cette journée.

Âgés de 11 à 24 ans, six plaignants portugais ont tenté de convaincre les magistrats de la Grande chambre de la CEDH que leur requête était recevable. Leurs avocats ont largement insisté sur les arguments de fond, en particulier l’urgence de maintenir un réchauffement climatique à 1,5°C. Ils défendent que le changement climatique est le résultat d’une inaction multilatérale. Du côté des 32 États poursuivis, leurs représentants ont surtout plaidé l’irrégularité de la procédure engagée par les jeunes plaignants. Les Portugais ont fait le choix de ne pas passer d’abord par les juridictions internes, comme cela doit normalement se faire. Si la CEDH juge l’affaire recevable, ce sera une première. La juridiction rendra sa décision "ultérieurement", entre 6 mois et un an. Si l’issue est positive, l’affaire pourrait faire jurisprudence en matière de justice climatique.

16h45 : « Ils ont minimisé les effets du réchauffement climatique », selon l'une des plaignantes.

Les jeunes plaignants s’expriment à la sortie de l’audience. Leurs avocats et soutiens se sont réunis devant la Cour pour exprimer leurs ressentis. « Aucun des gouvernements n'a présenté d'éléments permettant de contester nos preuves selon lesquelles leurs politiques sont compatibles avec un réchauffement catastrophique de trois degrés au cours de la période de vie des plaignants », relève Gerry Liston, l’avocat de Global legal action network (Glan), qui accompagne les Portugais depuis le début. « Nous avons quand même l'impression d'avoir reçu un retour positif de la part des juges aujourd'hui. » « C’est triste ce que les gouvernements ont dit aujourd’hui. Ils ont minimisé les effets du réchauffement climatique sur nos droits humains », regrette l’une des jeunes requérantes, Cláudia Duarte Agostinho. « La Cour semble avoir reconnu l’urgence à agir », reconnait de son côté André Dos Santos Oliveira.

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