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Le Parlement européen siège du 10 au 13 septembre en session plénière à Strasbourg. La troisème journée a été particulièrement riche :
Deux articles sont au cœur des débats sur la réforme du droit d'auteur, votée cet après-midi au parlement européen. Pour chacun, les positions des deux camps sont très différentes.
Ce que la réforme dit :
Les journaux, magazines et agences de presse seront rémunérés pour la réutilisation en ligne, même partielle, de leurs contenus.
Les arguments contre :
Les sites telles que Wikipédia seront bloqués lorsqu'ils voudront citer un article pour indiquer la source d'une information. À terme, cela pourrait peser sur la fiabilité des informations et favoriser les fameuses « Fake News ».
Ce que la réforme dit :
Les plateformes doivent passer des accords avec les ayant-droits avant de publier un contenu afin de leur garantir une meilleure rémunération. Dans la pratique, YouTube ou Facebook seront forcés de rétribuer les créateurs de contenu, sur le principe que chaque artiste a le droit d'être rémunéré pour son travail.
Les arguments contre :
Tout emprunt devient illégal, du commentaire au pastiche, de la parodie au remix, allant à l'encontre des principes fondateurs d'internet. Par ailleurs, il faut préserver la chance qu'ont les artistes indépendants de partager librement leurs créations.
Deux de nos reporters étaient sur place. Retrouvez leur live ci-dessous.
Musiciens, auteurs, compositeurs, sous-titreurs. Une centaine de producteurs de contenus se sont réunis, ce mardi 11 septembre, devant le Parlement européen, avant une directive qui doit être votée mercredi 12 septembre.