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Pierre Moscovici, Commissaire européen aux affaires économiques et monétaires, a déclaré à notre journaliste Juliette Mariage : « Je me suis prononcé pour l’article 11 de la directive sur le droit d’auteur (sur les GAFA et la presse) et j’espère que ce midi les eurodéputés feront le choix le plus raisonnable sur la question. Je pense que c’est fondamental pour notre démocratie. Je suis évidemment pour la liberté d’expression, mais qui ne doit pas se faire au mépris de la liberté des médias et de leur capacité à travailler. Il est juste de contribuer à rémunérer ceux qui produisent l’information ».
Vous trouverez ici notre vidéo détaillée sur le droit d'auteur.
Le député belge Guy Verhofstadt (Alliances des Démocrates et des Libéraux pour l'Europe/centre libéral) a pris la parole suite au discours de Jean-Claude Juncker. Il a comparé Viktor Orban, Premier ministre hongrois, au président américain Donald Trump.
Dans son discours en réponse à Juncker, Guy Verhofstadt compare Orban à Trump et appelle à s'unir contre l'extrême droite et les leaders autoritaires. Référence directe au vote à venir sur le dirigeant hongrois. #SOTEU
— Webex (@Webex_Cuej) 12 septembre 2018
Le président de la République, Emmanuel Macron a exprimé son soutien à la directive sur le droit d'auteur, sur son compte Twitter :
Aujourd’hui se joue un combat fondamental pour le droit d’auteur : protéger la création et l’information, c’est assurer notre liberté et défendre notre modèle. L’Europe doit être à la hauteur de sa culture.
— Emmanuel Macron (@EmmanuelMacron) 12 septembre 2018
Pour son dernier discours avant la nomination d'un nouveau président, Jean-Claude Juncker a tenu à revenir sur les faits et sujets marquants de son mandat, débuté en novembre 2014 et qui prend fin aujourd'hui. Impossible pour lui de ne pas revenir sur le Brexit (23 juin 2016), et la volonté des Britanniques de sortir de l'Union Européenne. Les négociations autour de l'article 50 du Traité de Lisbonne et des conditions de sortie du Royaume-Uni sont aujourd'hui en mauvaise voie. « Le gouvernement britannique doit comprendre que quelqu'un qui quitte l'Union ne saurait avoir la même position privilégiée qu'un État membre. Si on quitte l'Union, on ne fait évidemment pas partie de notre marché unique et certainement pas de certaines de ses parties », a déclaré M. Juncker.
Le président de la Commission a abordé la question de la crise migratoire. Il a appelé les députés à un renforcement significatif de l'Agence européenne de gardes-frontières, et à créer, d'ici 2020, 10 000 postes d'agents mobilisables aux confins de l'Union. Rappelons que plus de 1 600 personnes ont trouvé la mort en traversant la Méditerrannée entre janvier et juillet 2018.
Le Luxembourgeois est aussi revenu sur un partenariat avec l'Afrique. Il a proposé de bâtir « une nouvelle alliance », « un nouveau partenariat » entre l'UE et le continent africain, qui viserait à y créer jusqu'à 10 millions d'emplois dans les cinq prochaines années. Reste à voir si son successeur à la tête de la Commission donnera suite à cette idée.
L’hémicycle du #ParlementEuropéen est debout pour applaudir le discours de @JunckerEU pic.twitter.com/I9px24v0ZB
— Webex (@Webex_Cuej) 12 septembre 2018