Par Mathilde Dondeyne
Le temps, c’est de l'argent”: cette petite phrase résonne dans la tête d’Eric depuis l’enfance. Après un master en “marketing et gestion du sport”, le jeune homme de 23 ans s’est lancé dans la création d’entreprise. Avec ses deux amis, il a créé un restaurant à Strasbourg. Tous les après-midi, il est chef de vente du rayon “chaussures” d’un magasin d’articles de sport. Sa vie actuelle se résume à une course contre la montre.
Par Clément Lacaton
Guillaume Scheppler a 20 ans. En septembre 2012, il a décroché un CDI à l’Office national des forêts (ONF), après un bac pro « conduite et gestion de sentiers forestiers » en apprentissage durant deux ans. En tant que bûcheron-sylviculeur, il n’est pas fonctionnaire mais salarié de droit privé, et il gagne le Smic. Un métier qui nécessite de bonnes conditions physiques et mentales, été comme hiver Mais tout reste très flou pour ce jeune homme fier aujourd'hui d’en être arrivé là. Bûcheron était aussi le métier de son père et de ses ancêtres.
Par Änne Seidel
“C’est comme une spirale de vie”, dit Alba Faivre de son numéro de mât chinois. La jeune acrobate strasbourgeoise vient de terminer sa formation à l’École nationale de cirque de Montréal. De retour en Europe, elle fait ses premiers pas dans sa vie professionnelle, entre entraînements et festivals, entre plusieurs pays et sous différents chapiteaux. Un rythme irrégulier, une vie parfois instable, mais une vie qu’Alba aime. Sa passion pour le cirque lui permet de surmonter les périodes de doute.
Par Charlotte Stiévenard
Le père Daniel Isel est un jeune prêtre. Baptisé et confirmé, il cesse de s’intéresser à la religion catholique à l’adolescence, après sa communion. Il fait un DUT en « sciences de l’industrie » et devient technicien de maintenance à l’aéroport de Strasbourg. Une question le taraude pourtant, celle du sens de la vie. Il cherche des réponses à travers le bouddhisme et d’autres pratiques, jusqu’à la rencontre avec un ami qui lui parle du Christ.
Après trois ans de réflexion, il se décide à entrer au Grand séminaire de Strasbourg.
Par Mélina Facchin
A 21 ans, Cyril est un jeune boulanger très déterminé. C’est le moins que l’on puisse dire. Après avoir obtenu un Certificat d’aptitude professionnelle (CAP) “Boulanger”, un CAP “pâtissier” et un Brevet Professionnel (BP) de “boulangerie”, il se lance depuis quelques mois dans la vie active. Et il se donne corps et âme à son métier.
Par Pauline Hofmann
Peut-on apprendre à être artiste ?
Erwan Soumhi vient de sortir de l’école des Arts Décoratifs de Strasbourg. A 26 ans, il est maintenant “officiellement artiste” et a, d’une certaine manière, une totale carte blanche pour construire sa vie professionnelle. Mais être un jeune artiste, c’est aussi être un jeune entrepreneur. Entre son monde intérieur imaginaire et la réalité administrative, il y a un grand écart dont il veut tirer partie.
Par Julie Lardon
À 27 ans, Maud vient d’obtenir son CAP (certificat d’aptitude professionnelle) de « facteur d’orgue », un métier d’artisanat qui consiste à fabriquer ou entretenir des orgues. Elle vient d’être embauchée en CDI dans la manufacture où elle a travaillé pendant 3 ans, en alternance avec ses études. Elle revient sur le long parcours qui l’a menée à ce métier rare.
Par Lucie Marnas
Gaylord Becker, 23 ans et tout jeune diplômé, vient d’être embauché dans un cabinet d’expertise comptable et d’analyse financière. Au terme d’un parcours atypique, il ne cache pas son ambition de viser toujours plus haut. Grimper les échelons, petit a petit, patiemment.