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Le candidat de 38 ans a un parcours à faire rêver les électeurs américains. Diplômé d’Harvard et d’Oxford grâce à la prestigieuse bourse Rhodes, il travaille pendant trois ans pour le cabinet de conseil de directions McKingsey. Polyglotte - il parle sept langues, dont le français -, il devient, en 2011, à l'âge de 29 ans, le plus jeune maire élu d’une ville de plus de 100 000 habitants. Engagé dans la Navy, il prend un congé sans solde et part sur le front en Afghanistan pendant sept mois en 2013. Il fait de son opération extérieur une force politique : « J’ai plus d’expérience militaire que tous les présidents que nous avons eus depuis 30 ans ». De retour, il est décoré pour ses services par le contre-terrorisme et reste lieutenant réserviste. « Mayor Pete », comme il aime à se faire appeler, s’oppose d’ailleurs frontalement à la politique militaire de Trump et suggère de renforcer la relation avec les alliés. 

Défense de la communauté homosexuelle

Homosexuel, Pete Buttigieg est un fervent défenseur des droits de la communauté LGBT. Il a d'ailleurs célébré, en 2018, son mariage avec son compagnon Chasten Buttigieg, professeur de pédagogie qui l’accompagne partout dans sa campagne. Pour autant, il se revendique chrétien pratiquant et veut promouvoir une « gauche religieuse », souvent abandonnée par les autres candidats démocrates. « Dieu n’a pas de parti », avait-il déclaré sur les ondes de RTL en décembre 2019. Le prétendant à la Maison Blanche tacle d’ailleurs souvent le vice président évangélique conservateur, Mike Pence, ex-gouverneur de l’Indiana, l’accusant d’instrumentaliser les Évangiles contre la communauté homosexuelle. « Si vous avez un problème avec ce que je suis, votre problème n'est pas avec moi. Votre querelle, Monsieur, est avec mon créateur », avait-t-il lancé début avril. Qualifiant Mike Pence de « pom pom girl » de la présidence Trump, une présidence de « stars du porno », selon lui.

C’est le coup de théâtre des résultats des primaires démocrates de l’Iowa. Pete Buttigieg, ancien maire de South Bend, ville de 100 000 habitants de l’Indiana, pointe en tête avec 26,8 % des suffrages - pour l’instant dépouillés à 71 % - face aux trois candidats majeurs : Bernie Sanders 25,2 %, Elizabeth Warren 18,4 % et Joe Biden 15,4 %. 

À l’issue de la journée du 4 février, et malgré les couacs des résultats, Pete Buttigieg a qualifié, devant ses soutiens dans le New Hampshire, cette victoire de « stupéfiante » alors que les derniers sondages donnaient le sénateur du Vermont, Bernie Sanders, vainqueur. Et ce progressiste de rappeler être parti de zéro en avril 2019 avec seulement « quatre salariés, aucune notoriété, pas d’argent, seulement une bonne idée ».

Une surprise nommée Buttigieg

05 février 2020

Une surprise nommée Buttigieg

Portrait du challenger américain Pete Buttigieg, arrivé en tête des primaires démocrates de l’Iowa

Des chiffres que le médecin strasbourgeois Claude Bronner, nuance : « Le nombre de personnes vaccinées n’a pas augmenté cette année. Depuis peu, les pharmaciens administrent le vaccin aux plus fragiles : femmes enceintes, personnes âgées, atteintes d’obésité ou de maladies chroniques. Un acte auparavant réalisé par les infirmiers. » En clair, la démarche d’accès à la vaccination semble simplifiée mais le nombre de personnes immunisées n’augmenterait pas pour autant.

Puisqu’il n’est plus temps de se faire vacciner, Sophie Reich recommande la prise d’homéopathie ou d’huile essentielle de Ravintsara, antiviral naturel proche de l’eucalyptus, pour prévenir la maladie qui se manifeste principalement par de fortes fièvres et des courbatures. Et pour éviter sa propagation, on jette ses mouchoirs usagés et on se lave les mains régulièrement. « Le port du masque n’a aucune utilité pour les personnes non contaminées par le virus, il permet seulement à ceux qui seraient déjà infectées de ne pas favoriser la contagion, reprend la pharmacienne. Cela vaut aussi pour le Coronavirus. »

Loana Berbedj

Propagation du virus de la grippe sur le territoire français le 5 février, Santé Publique France

La campagne de vaccination anti-grippale qui devait s’achever le 31 janvier a été étendue au 29 février. Au dernier jour de cette opération initiée par l’Assurance maladie, Sophie Reich, pharmacienne strasbourgeoise, affirmait pourtant qu’ « il [était] trop tard pour se faire vacciner » aux vues de la propagation massive du virus, en phase d’épidémie selon Santé publique France. Claude Bronner, médecin et président de l’Union des généralistes confirme : « Le traitement agit deux à trois semaines après son injection. Statistiquement, le vaccin est inutile en période d’épidémie car le patient a bien plus de chance de tomber malade avant ce délai. »

Pour justifier la prolongation de la campagne, le site internet de l’Assurance maladie, ameli.fr, avance le développement tardif du virus par rapport aux années précédentes. « C’est logique, réagit Claude Bronner. Mais cette décision relève peu d’une affaire de santé publique. Il reste des vaccins à écouler, on incite fortement la population à passer à l’acte et je doute de l’efficacité du vaccin anti-grippal sur les jeunes populations. »

Pas d’explications du côté de l’Agence régionale de Santé (ARS) Grand Est, ni de Santé publique France ou encore de l’Assurance maladie pour connaître les raisons de l’allongement de l’opération vaccinale. Contactés par Cuej.info, les trois organismes se renvoient la balle sans apporter de réponse.

Le nombre de personnes vaccinées n’aurait pas augmenté cette année 

« Les épidémies de grippe se produisent tous les ans », souligne Sophie Reich qui pratique pour la première fois, comme 80% des pharmacies de la métropole, l’acte de vaccination à l’officine. Pour Gilles Bonnefond, président de l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine qui s’exprimait ce mercredi 5 février sur France Info, la vaccination en pharmacie aurait incité plus de personnes à se prémunir du virus. Cet hiver, près de 10 millions de français auraient été traités contre la grippe, soit 600 000 de plus que l’année précédente. 

Alors que le stade d’épidémie agit sur tout le territoire français, la campagne de vaccination contre la grippe se prolonge jusqu’au 29 février. Une initiative qui laisse dubitatifs certains médecins et pharmaciens

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