"Ça fait du bien de revoir le public. C'est le redémarrage de la culture qui est en grande difficulté". Dans le jardin de la cité universitaire Paul Appell, le directeur du Color Art Festival, Julien Lafarge, reprend espoir. En cette soirée du mercredi 16 septembre, 150 personnes sont venues assister au vernissage des oeuvres de street-art réalisées sur un mur de la cité et à l'entrée du restaurant universitaire par les artistes Grems et Dan 23. Une jauge limitée pour éviter tout risque sanitaire. "C'est très stressant d'organiser un événement dans un tel contexte. Il y a la question de la responsabilité si jamais il se passe quelque chose", confesse Juliette Lacladere, chargée du pôle culture au Crous. L'ambiance se veut festive. Un DJ diffuse de la musique électronique et des boissons sont offertes au public.
Des projets bouleversés par la Covid19
Mais difficile d'oublier le contexte sanitaire. L'un des artistes, Grems, n'a pas pu être présent à cause d'une suspicion de Covid. Le public est tout de même invité à découvrir son oeuvre, un grand chat noir perché sur un mur de la cité.
Jean-Marc Blezel espère initier un territoire zéro chômeur longue durée à Illkirch. Pour le moment il ne devrait pas être inclus dans la proposition de loi mais aspire à l'être.
© Cyrielle Thevenin
Binge audio lance son nouveau podcast, à la découverte des secrets des Français. Pour le premier épisode, rendez-vous en Alsace. Étonnement et rires garantis.
La côte ouest des Etats-Unis est en feu depuis le mois d'août. Trois Etats sont particulièrement touchés : la Californie, l'Oregon et Washington. 2 millions d'hectares sont partis en fumée et au moins 35 personnes sont décédées. La fumée se propage jusqu'au Canada. Frank, habitant de Los Angeles, et Mathilde, au Canada, témoignent.
“On connaît jamais vraiment les gens. On sait pas comment ils font pour se réchauffer les pieds quand ils sont dans leur chambre fermée.” Trente secondes d’épisode et Sophie-Marie Larrouy impose le ton. Le sien.
D’ailleurs, tout dans cette première piste de “On est chez nous” - dernier-né des podcasts Binge - respire SML, comme on l'appelle souvent. “On est chez nous”, mais elle nous emmène surtout chez elle, en Alsace. Il y a l’accent tranché des Haut-Rhinois, les voyelles qui prennent le temps d’exister et les rêves suisses cultivés par les Français du Dreyeckland - là où la France, la Suisse et l’Allemagne “se font un bisou”.
Loin d’un meeting politique
Là, SML tend son micro à un couple. On ne connaît ni leur nom, ni leur ville, ni leur âge. Tout est anonyme. C’est le propos qui doit compter. Parce que ce que propose Binge dans “On est chez nous”, c’est “s’interroger avec celles et ceux que Sophie-Marie rencontre ce que ça veut dire, aujourd’hui, d’être Français.e.” Mais à la sauce Binge, le slogan est bien moins nauséabond que dans certains meetings.Alors, pour le premier épisode, “La Carabine des trois pays/Alsace”, le couple se confie sur ses revenus suisses, le peu de congés payés chez les Helvètes, le sentiment d’appartenance à l’Alsace, le féminisme. Lui est coursier en Suisse. Elle fait du marketing en télétravail. Mais SML ne se contente pas de les écouter parler ; ce serait mal la connaître. Entre deux instants d'interviews, elle intervient dans les oreilles des auditeurs et lance une petite phrase piquante, dont elle a le secret.