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Une cafetière à la main, Marie Storup, l’une des fondatrices du Cric, se souvient de ses années au quartier Gare : “La cuisine au centre, on a gardé ça de la Semencerie, pour le côté collectif.” La scénographe ne regrette pas son ancien atelier. “Ici, c’est moins crado. C’est plus bobo, lance-t-elle avec une pointe de sarcasme. L’hiver, il m’arrivait de retrouver ma colle gelée par le froid à la Semencerie.” À la gare, le bâtiment n’est pas chauffable. Écharpes, bonnets, polaires… Les artistes doivent s’adapter aux températures difficiles et à l’absence de lumière naturelle dans leurs ateliers.

Dans les rues animées de la gare de Strasbourg, de nombreux SDF errent faute de mieux. L’hiver approchant, les rares places d’hébergement d’urgence sont prises d'assaut. Les habitants et les associations prennent le relais solidaire.

Au début du XXe siècle

Au début des années 1900 la rue du Faubourg-de-Saverne paraît méconnaissable. La pharmacie Saint-Jean borde le quai du même nom, aujourd’hui remplacée par l’agence d’intérim Supplay. Le tramway d’époque partage l’avenue avec des calèches tirées par des chevaux. Les piétons arpentent l’allée, les vélos ne sont pas aussi omniprésents qu’aujourd’hui. Sur ces images d’antan, les bars, hôtels et restaurants semblent constituer la majorité des commerces le long du trottoir.


© Yohan Glemarec

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Les travaux sur la chaussée rendent l'accès à la station service compliqué. © Lisa Delagneau

Mathilde Lopinski et France-Marie Nott-Mas

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Depuis 2017, les prix de l'immobilier connaissent une forte augmentation, particulièrement dans le quartier Gare. © Loïc Germain

La grande artère du quartier Gare ne cesse de renouveler ses activités, comme le montrent les images d'archives.

Du nord au sud du quartier, les prix de l'immobilier sont très variés. © Loïc Germain

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