Septembre 2025

Le Cuej a fait sa rentrée le mardi 2 septembre, en accueillant sa promotion de master 1, la première lauréate du concours d’entrée nouvelle formule mis en place l’année dernière. Visite de l’école, du campus de l’Esplanade et dégustation de bretzels et d’apfelschorle ont ponctué cette première journée à la fois studieuse et festive.

Celles et ceux qu’on appelle désormais les M2 ont aussi retrouvé le chemin des amphis après leurs stages d’été en PQR. Ils ont découvert l’identité de leur marraine : Maryse Burgot, grand reporter à France 2 et ancienne du Cuej. Contrainte d’annuler au dernier moment sa venue à Strasbourg pour cause de nouvelle formule du JT de France 2, elle viendra très prochainement rencontrer ses fillieul·es à l’école. Pour cette promotion, finie l’angoissante semaine de sélection du début d’année. Grâce à la nouvelle offre de formation et au renforcement de l’accompagnement professionnel en master 1, chaque « spé » a pu commencer directement ses enseignements avec sérénité, soit Presse écrite et multimédia, soit Radio et multimédia, soit TV et multimédia.

Toute l’équipe se mobilise pour cette année universitaire naissante, qui verra d’importants chantiers se déployer au sein du Cuej. Parmi les nouveautés, l’adoption d’une charte pour encadrer l’usage des IA génératives dans l’école, le lancement de nouveaux programmes de formation continue à destination des professionnels du journalisme, et la création d’un nouveau site internet pour publier les productions étudiantes.

Les 60 étudiant·es de master 2 ont commencé l'année universitaire par un module de droit de la presse assuré par Philippe Piot, docteur en droit et directeur départemental à L'Est Républicain. Pendant trois journées consécutives, du 3 au 5 septembre, les nouveaux M2 ont pu renforcer leur maitrise du cadre juridique de la pratique journalistique. Fort·es des connaissances acquises en première année de master et des expériences engrangées pendant leur stage d'été en PQR, ils et elles ont abordé une diversité de situations et de jurisprudences : propriété intellectuelle et industrielle, droits de la personnalité, couverture de l'actualité judiciaire, protection des sources ou encore règles de l'internet. Grâce à cet enseignement approfondi en droit de la presse, requis pour la reconnaissance du diplôme par la profession, nos futur·es diplômé·es seront en mesure d’exercer leur métier de journaliste en étant pleinement conscient·es de leurs droits, devoirs et responsabilités.

Dans sa série de podcast "Portraits croisés", le service relations Alumni de l'Université de Strasbourg se propose de mettre en lumière les parcours de deux Alumnis de l'université qui, après avoir suivi la même formation, ont donné des orientations différentes à leur carrière professionnelle. Le dernier épisode met à l'honneur le Cuej et deux de ses diplômées: Charlotte Dorn, ancienne journaliste aux DNA et actuelle directrice adjointe de l'école, et Fabienne Sintès, journaliste à France Inter et actuelle présentatrice du 18/20. À écouter ici

En ce début d’année universitaire, l’équipe du Cuej compte deux renforts de choix, avec l’arrivée de Sonia de Araujo en tant que co-responsable de la spécialisation Presse Ecrite et Multimédia en M2, et le recrutement de Pierre Traband en tant que gestionnaire administratif.

Aryel Camus (promotion 2025 - Belgrade) a remporté le Grand Prix de l’Alternance du Groupe TF1. Cette récompense vient saluer son implication et la qualité de son travail lors de son alternance en tant que rédacteur au service Société de TF1. Elle lui permet également de bénéficier d'un contrat d'une année au sein de la rédaction.

Le directeur du Cuej, Cédric Pellen, a été élu secrétaire général de la Conférence des écoles de journalisme (CEJ), qui regroupe et représente les 15 cursus de formation au journalisme reconnus par la profession au niveau national.

• Jeudi 25 septembre, 18h-19h30 : Les conférences du Cuej : « Enquêter et écrire sur la pédocriminalité », discussion avec Marie Piquemal, journaliste à Libération et récente autrice d'une série d'enquêtes sur la prostitution des adolescentes. Amphithéâtre n°23, bâtiment Escarpe, 11 rue du Maréchal Juin à Strasbourg.
• Mercredi 1er octobre, 20h- 22h : Le Cuej organise en partenariat avec le Conseil de l’Europe une projection du documentaire "The Gardener, the Buddhist and the Spy", récent lauréat du Prix "Droits humains en actions" du festival international du film documentaire de Cracovie. La séance sera suivie d’un échange avec le réalisateur du documentaire, le norvégien Håvard Bustnes, qui sera animé par deux étudiant·es du Cuej, Baptiste Demagny (M1) et Enora Moreau (M1). Participation libre sur inscription. Palais de l'Europe.
• Mercredi 22 octobre, de 18h30-20h : Le Cuej organise en partenariat avec la Bibliothèque Nationale Universitaire une conférence sur la dernière "délocalisation" en Serbie. Intitulée "Quand la Serbie se révolte. Enquêtes journalistiques au coeur de la contestation", cette conférence sera l'occasion de présenter les reportages écrits, sonores et vidéos réalisés en mai 2025 et d'échanger avec des étudiant·es et enseignant·es du Cuej sur les conditions de leur réalisation en plein mouvement protestataire. Partipation libre sur inscription. Auditorium de la BNU, 6 Place de la République à Strasbourg.

Peux-tu nous parler de ton métier ?

Journaliste pigiste installée dans le Lot, je collabore avec plusieurs médias régionaux et nationaux, autour de thématiques liées à la ruralité. Pour Médiacités Toulouse, je mène notamment des enquêtes sur les violences sexistes et sexuelles. Parmi mes employeurs réguliers figurent Le Courrier des maires, Reporterre et Ouest-France.

En parallèle, je développe une réflexion critique sur la manière dont les médias urbains représentent les territoires ruraux, que je nomme urban gaze. J’explore ce sujet dans les colonnes de Frustration, de CQFD, et au sein d’une série de podcasts à venir sur Binge Audio.

J’interviens également dans des tables rondes et mène des actions d’éducation aux médias et à l’information avec l’association La Chance. Je fais partie de deux collectifs : Champ Libre, qui réunit des pigistes rurales établies dans l'ouest de la région Occitanie, et Topic, qui regroupe des journalistes d'investigation à Toulouse. Je travaille principalement depuis mon domicile ou dans des espaces de coworking à Cahors et Toulouse.

Que t'a apporté le Cuej ?

Le Cuej m’a transmis des bases solides pour exercer un journalisme de terrain. Je garde un excellent souvenir du projet quartier et du séminaire, qui m’ont permis de développer mes compétences en reportage.

En raison du Covid (promo 2020), je n’ai pas pu participer à la délocalisation, mais l’enquête de substitution sur le programme "Action cœur de ville" a été l’occasion de renforcer ma pratique de l’enquête locale.

En deuxième année, j’ai travaillé en alternance comme journaliste sportive à La Marseillaise. Cette expérience m’a formée à l’écriture rapide, notamment à travers la rédaction de comptes rendus de match dans un délai très court.