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L'avenir s'assombrit pour le Fonds européen d'ajustement à la mondialisation


13 mars 2012

Interpellé au Parlement par les députés, Nicolaï Wammen, président du Conseil, a rappelé que le Fonds européen d'ajustement à la mondialisation (FEM) n'était "pas jugé essentiel" par les Etats membres qui bloquent sa prorogation. L'Allemagne, la Grande-Bretagne, la République Tchèque, la Suède, le Danemark, les Pays-Bas et la Slovaquie considèrent que les politiques liées à l'emploi font partie des compétences nationales plutôt qu'européenne.

Le Fonds européen d'ajustement à la mondialisation est doté d'un budget annuel de 500 millions d'euros, une somme jugée trop importante par ces pays dans le climat d'austérité générale qui règne actuellement au sein de l'Union Européenne. Il avait été créé en 2007 pour faire face aux délocalisations consécutive à la politique d'ouverture à la concurrence internationale de l'Union.

Selon Marian Harkin (ALDE), les pays qui refusent de proroger le FEM l'utilisent porutant. Ainsi 3 des 13 dernières demandes d'aide auprès du FEM émanent de ces pays. Pervenche Bérès (S&D) à l'initiative de cette question au Conseil, affirme qu'il en va de la "crédibilité des institutions de l'Union européenne" et ajoute qu'il "faut choisir entre une solidarité de fait et une solidarité virtuelle".

Maxime Coltier

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