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La pêche en méditerranée de plus en plus encadrée


11 mars 2015

Le Parlement européen a approuvé mercredi des modifications concernant la Commission générale des pêches pour la Méditerranée (CGPM). Elles visent principalement à instaurer des plans de gestion des quotas pour la conservation des espèces.

Les eurodéputés avalisent ainsi un processus d'harmonisation de la CGMP avec les autres organismes internationaux de gestion de la pêche. Son arsenal procédural a été précisé. Des plans pluriannuels s'assureront que les objectifs de gestion des espèces sont atteints, en imposant, par exemple, une taille règlementaire des prises pour certains types de poissons. Pour en contrôler l'exécution, des données de pêche seront collectées et diffusées. De même, la CGMP devra délimiter des zones de pêche à accès réglementé, où certaines pratiques sont limitées, toujours dans un esprit de conservation des espèces. L'arsenal pénal de l'accord a lui aussi été renforcé et s'assimile à celui de la politique commune européenne, concernant notamment la lutte contre la pêche illicite. L’amendement met de nouvelles mesures en place afin de sanctionner les pays qui ne respecteraient pas les termes de l’accord, et évoque l’instauration d’un mécanisme qui réglerait les éventuels différends.

La Commission générale des pêches pour la Méditerranée (CGPM) a été créée en 1949 par la FAO. 23 pays et l'Union européenne y ont adhéré. L'organisation veille principalement à la conservation des ressources vivantes aquatiques dans les eaux internationales méditerranéennes.

 

Gaëtan Plenet

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